Des nations comme l’Italie ou la France préféreraient que ce plan prenne la forme de subventions allouées aux économies les plus touchées. À contrario, l’Allemagne ou les Pays-Bas proposent des prêts remboursables.
Dans un entretien accordé au Financial Times, Angela Merkel indiquait que les subventions "n’entraient pas dans la catégorie de ce que nous pourrions accepter". En revanche, la Chancelière allemande a affirmé que l’Allemagne est prête à augmenter sa contribution au budget de l’UE pour la période 2021-2027. Pour sa part, le Président du Conseil européen n’a pas donné davantage de précision. Charles Michel indique tout au plus que le fonds de relance se doit d’être suffisamment conséquent et qu’il devrait cibler les pays les plus affectés par la crise.
Du côté de la BCE, on met en garde contre une action trop tardive. Le spectre de 2008 rôde encore du côté de Francfort. Christine Lagarde exprimait sa crainte que trop peu soit fait, et que cela intervienne trop tardivement. La présidente de la Banque centrale européenne prévoit, dans le pire des scénarii, une chute du PIB de la zone euro de 15% en 2020. Les mensonges ont ceci de curieux qu’ils ont la vie dure. Une fois démasqués, ceux qui les ont répandus croient qu’ils sont devenus vérités. N’est-ce pas ainsi que l’on pourrait décrire la situation dans laquelle se trouve le gouvernement français...