ARTHUR
Embraser, feu à l’or en sourcil
en craie du venant soldat aux mains d’écrits,
bottes en paille aux uniques pas en seul
tape le vers étoffe à la coiffe-toison en délire,
aux ciels d’esclame sans fêtes,
déborde et abandonne
le vide des eaux vertes grises étouffées,
lâche ce désaimé de lettres mortes
traits à l’effaçure en point ne raisonne,
sort les guenilles des prés chantants mal chaussés,
chante,
le flot en mare aux horloges,
la déraisonne,
libère le destin aux alouettes du dessin
sous pierre de biche en sabot cavale,
sur le haut
quitte aux pieds du sol bleu,
en soulève vue
à qui en ignore la raison
de l’inné des voyages au percé des éclairés
au cap blanc en feuille aux mots
devant le soi.
mine en bleu de bois
être et devenir crayon.
Brigitte Canefish ©