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(Feuilleton) Marges de pourquoi, de Boris Wolowiec, 1

Par Florence Trocmé

Laurent Albarracin vient de publier un livre intitulé Pourquoi ?. Boris Wolowiec propose Marges de Pourquoi ? où il essaie de répondre à des extraits de ce livre. 

Marges de Pourquoi ? / 1

comment le matin ne serait-il pas heureux de découvrir le matin

Le matin ouvre le matin. Le matin ouvre l’œil du matin. Le matin ouvre l’œil immense du matin. Le matin ouvre le vide du matin. Le matin ouvre le vide immense du matin. Le matin ouvre l’œil de vide du matin. Le matin ouvre l’œil de vide immense du matin. Le matin ouvre la main du matin. Le matin ouvre la main immense du matin. Le matin ouvre la main de vide du matin. Le matin ouvre la main de vide immense du matin. Le matin ouvre la main-œil du matin, la main-œil immense du matin. Le matin ouvre la main-œil de vide du matin, la main-œil de vide immense du matin.
pourquoi le matin le monde est entièrement le monde et pourquoi le soir le monde n’est qu’une partie du monde
Le matin donne à sentir l’intégralité du monde. Le matin donne à sentir la clarté intégrale du  monde, la clarté d’intégrité du monde. Le matin donne à sentir le tigre du monde, le tigre d’intégrité du monde, le tigre d’immensité du monde, le tigre d’intégrité immense du monde.
pourquoi le matin contient tous les matins quand le soir ne vaut que pour un seul jour
Chaque matin déclare la multitude des matins. Chaque nuit répète l’unicité de la nuit. Chaque nuit répète l’unicité de la nuit en dehors de tout. Chaque nuit répète la solitude de la nuit. Chaque nuit répète la solitude de la nuit en dehors de tout. Chaque nuit exclame la solitude de la nuit. Chaque nuit exclame la solitude de la nuit en dehors de tout. Chaque nuit étonne la solitude de la nuit. Chaque nuit étonne la solitude de la nuit en dehors tout. Chaque nuit  répète la solitude de la nuit. Chaque nuit répète la solitude de la nuit à l’intérieur de oui. Chaque nuit répète la solitude de la nuit à l’intérieur de oui tu. Chaque nuit répète la solitude de la nuit à l’intérieur de tu sauf. Chaque nuit répète la solitude de la nuit à l’intérieur de oui tu sauf. Chaque nuit répète la solitude de la nuit jusqu’à oui. Chaque nuit répète la solitude de la nuit jusqu’à oui tu. Chaque nuit répète la solitude de de la nuit jusqu’à tu sauf. Chaque nuit répète la solitude de la nuit jusqu'à oui tu sauf.
quel miracle s’aveugle dans les choses

La chose aveugle le miracle. La chose aveugle le miracle de la chose. La chose aveugle le miracle du silence. La chose aveugle le miracle de silence de la chose. La chose aveugle la chose. Le miracle de la chose aveugle le miracle de la chose. Le silence de la chose aveugle le silence de la chose. Le miracle de silence de la chose aveugle le miracle de silence de la chose.
les choses s’ouvrent-elles autrement que de s’ébahir de soi

Chaque chose s’ouvre ébahie de sa chute. Chaque chose s’ouvre ébahie du calme de sa chute. Chaque chose s’ouvre étonnée de sa chute. Chaque chose s’ouvre ébahie de la tranquillité de sa chute. Chaque s’ouvre ébahie de l’extrême tranquillité de sa chute. Chaque chose s’ouvre ébahie de la facilité de sa chute. Chaque chose s’ouvre ébahie de la facilité tranquille de sa chute.
les choses sont-elles autre chose que ce qui perdure après la rétractation d’un gouffre autour d’elles

Chaque chose apparait comme la tête du gouffre. Chaque chose apparait comme la tête du battement de cœur du gouffre. Chaque chose apparait comme la tête de l’abime, comme la tête du battement de cœur de l’abime. Chaque chose apparait comme une tête étonnée. Chaque chose apparait la tête étonnée de l’abime. Chaque chose apparait comme la tête étonnée du battement de cœur de l’abime. Chaque chose apparait comme une tête ahurie. Chaque chose apparait comme la tête ahurie de l’abime, comme la tête ahurie du battement de cœur de l’abime. Chaque chose apparait comme une tête hébétée. Chaque chose apparait comme la tête hébétée de l’abime, comme la tête hébétée du battement de cœur de l’abime.
est-ce qu’une chose n’est pas sa débandade en ordre
La chose bande d’abime. La chose bande comme tête de l’abime. La chose bande comme battement de cœur de l’abime. La chose bande comme tête du battement de cœur de l’abime.
pourquoi une chose s’applique à la chose bord sur bord

La chose borde l’abime de la chose. La chose borde le prénom de la chose. La chose borde le prénom d’abime de la chose. La chose borde le silence de la chose. La chose borde le silence d’abime de la chose. La chose borde le prénom de silence de la chose. La chose borde le prénom de silence abyssal de la chose.
si une chose est comparée à soi-même, devient-elle l’être de cette chose

La chose comparée à elle-même devient la métamorphose de la chose. La chose comparée elle-même devient le silence de la chose. La chose déclarée par la métaphore devient la métamorphose de la chose. La chose déclarée par la métaphore devient le silence de la chose, la métamorphose de silence de la chose  La chose comparée elle-même devient l’apparaitre de la chose. La chose comparée à elle-même devient la métamorphose d’apparaitre de la chose. La chose comparée à elle-même devient le silence d’apparaitre de la chose. La chose comparée à elle-même devient la métamorphose de silence de la chose. La chose comparée elle-même devient la métamorphose taciturne de la chose, la métamorphose d’apparaitre taciturne de la chose. La chose comparée à elle-même apparait comme l’extase de la chose, comme la métamorphose d’extase de la chose, comme le silence d’extase de la chose, comme la métamorphose d’extase taciturne de la chose.
quelle chose ne se peaufine en se dérobant

La chose peaufine la dérobade de quoi. La chose peaufine la dérobade d’ainsi. La chose peaufine la dérobade de quoi de l’ainsi. La chose peaufine la dérobade de quoi comme ainsi. La chose peaufine la dénudation de quoi. La chose peaufine la dénudation de comme. La chose peaufine la dénudation d’ainsi. La chose peaufine la dénudation de quoi comme ainsi. La chose peaufine le strip-tease de quoi. La chose peaufine le strip-tease de comme. La chose peaufine le strip-tease d’ainsi. La chose peaufine le strip-tease de quoi comme ainsi. La chose déclare la dénudation de quoi. La chose déclare la dénudation de comme. La chose déclare la dénudation d’ainsi. La chose déclare la dénudation de quoi comme ainsi.
qu’est-ce qu’une chose sinon l’adéquation d’un écart à elle-même

La chose apparait comme l’équilibre de son écart à elle-même. La chose apparait comme l’équilibre exact de son écart à elle-même. La chose apparait comme l’équilibre d’exactitude de son écart à  elle-même. La chose équilibre le quoi. La chose équilibre l’écart du quoi. La chose équilibre le quoi de l’ainsi. La chose équilibre l’écart de quoi de l’ainsi.
à quel écartèlement se livre la chose pour se poser en elle

La chose se livre à l’écartèlement du livre afin de se poser en elle. La chose se livre à l’écartèlement du livre afin de se poser au sommet du vide. La chose se livre à l’écartèlement de sommeil du livre afin de se poser au sommet du vide. La chose se livre à l’écartèlement de sommeil du livre afin de se poser au sommet de la clarté du vide. La chose se livre à l’écartèlement de clarté du livre afin de se poser au sommet de sommeil du vide.
est-ce que le propre de la chose est un aussi
 
est-ce que le neuf de la chose est un encore

Le chant de la chose survient comme un aussi. Le chant de la chose survient comme un encore. Le chant de sourires de la chose survient comme un aussi. Le chant de hurlements de la chose survient comme un encore. Le chant de lucidité de la chose survient comme un aussi. Le chant d’obscurité de la chose survient comme un encore. Le chant de sourires lucides de chose survint comme un aussi. Le chant de hurlements obscurs de la chose survient comme un encore. Le chant de sourires obscurs de la chose survient comme un aussi. Le chant de hurlements lucides de la chose survient comme un encore. Le chant de hurlements lucides de la chose survient comme un aussi. Le chant de sourires obscurs de la chose survient comme un encore.
quel quoi erre au pourquoi des choses
Quoi erre à l’intérieur de pourquoi. Quoi vagabonde à l‘intérieur de pourquoi. Quoi vagabonde à l’intérieur de la parure de pourquoi. Quoi vagabonde à l’intérieur de la paralysie de pourquoi. Quoi vagabonde à l’intérieur de la parure de paralysie de pourquoi. Quoi erre heureux. Quoi vagabonde heureux. Quoi vagabonde heureux à l’intérieur de la parure de paralysie de pourquoi.
quand pourquoi se pose
Pourquoi se pose quand cela tient oui. Pourquoi se pose quand la pierre tombe oui. Pourquoi se pose quand demain déclare oui. Pourquoi se pose quand demain exclame oui. Pourquoi se pose quand la pierre exclame cela. Pourquoi se pose quand la pierre exclame ainsi.
pourquoi ainsi est un pourquoi comment
Pourquoi comment pose la pierre de pourquoi ainsi. La mappemonde de pourquoi comment pose la pierre de solitude de pourquoi ainsi. La mappemonde d’amnésie de pourquoi comment pose la pierre de solitude de pourquoi ainsi. La mappemonde d’ascèse de pourquoi comment pose la pierre de solitude de pourquoi ainsi. La mappemonde d’au revoir de pourquoi comment pose la pierre de solitude de pourquoi ainsi.
pour quoi pourquoi se pose

La réponse se pose à la surface du vide de pourquoi. La réponse se pose à la surface du sourire de pourquoi. La réponse se pose à la surface du sourire de vide de pourquoi.
pourquoi la question fleurit au pourtour du quoi

La réponse pose le fruit de quoi. La réponse pose le fruit de parce que. La réponse pose le fruit de quoi parce que. La réponse pose le fruit de quoi par la parure de parce que. La réponse pose le fruit de l’ainsi. La réponse pose le fruit de l’ainsi ça. La réponse pose le fruit de l’ainsi ça par la parure de parce que.
pourquoi la question est une bulle que crève la réponse

La réponse apparait comme une bulle d’abime. La réponse apparait comme la bulle d’abime de l’ainsi. Le parce que de la réponse apparait comme une bulle d’abime. Le parce que de la réponse apparait comme la bulle d’abime de l’ainsi.
quoi d’autre que quoi bée dans les bouches

Quoi surgit hébété. Quoi surgit hébété à l’intérieur de la bouche d’ainsi. Quoi surgit hébété à l’intérieur de la bouche de la chute. Quoi surgit hébété à l’intérieur de la bouche de chute d’ainsi.
quoi s’ébahit ainsi dans l’ainsi
qu’y a-t-il de tranquille vertige


Ainsi ébahit ainsi. Ainsi ébahit le vertige d’ainsi. Ainsi ébahit le tranquille vertige d’ainsi. Ainsi ébahit le crâne d’ainsi. Ainsi ébahit le crâne d’ainsi comme bouche du vertige. Ainsi ébahit le crâne d’ainsi comme bouche de tranquillité du vertige. Ainsi ébahit le crâne d’ainsi comme bouche de la chute. Ainsi ébahit le crâne d’ainsi comme bouche de tranquillité de la chute. Ainsi ébahit le crâne de silence d’ainsi. Ainsi ébahit le crâne de silence d’ainsi comme bouche de tranquillité de la chute. Ainsi ébahit le crâne de silence d’ainsi comme bouche d’insouciance de la chute. Ainsi ébahit le crâne de silence d’ainsi comme bouche d’insouciance tranquille de la chute.
pourquoi s’offusquer c’est se donner de l’être

Quoi offusque l’ainsi. Quoi offusque le sourire de l’ainsi. Le hurlement de quoi offusque le sourire de l’ainsi. Le hurlement de quoi offusque le sourire de vide de l’ainsi. Le hurlement de hasard de quoi offusque le sourire de vide de l’ainsi.
quoi sinon un quoi reste à quoi
Ainsi quoi apparait comme c’est-à-dire. Ainsi quoi apparait comme c’est à taire. Ainsi quoi apparait comme c’est-à-dire de se taire. Ainsi quoi apparait comme c’est-à-dire oui. Ainsi quoi apparait comme taire oui. Ainsi quoi apparait comme c’est-à-dire tu. Ainsi quoi apparait comme c’est-à-dire oui tu.
comment c’est avec la manière de son pourquoi qu’elle répond à sa matière
La manière de pourquoi répond à la matière de comment. La manière de parole de pourquoi répond à la matière de silence de comment. La manière de parole de pourquoi répond à la matière de silence d’ainsi. La manière de parole de quoi répond à la matière de silence d’ainsi.
pourquoi l’ainsi danse comment dans le comme

L’ainsi danse à l’intérieur de comme. L’ainsi danse à l’intérieur du sommeil de comme. L’ainsi danse à l’intérieur du coma de comme. L’ainsi danse à l’intérieur de la certitude de comme. L’ainsi danse à l’intérieur du sommeil de certitude de comme. L’ainsi danse à l’intérieur du coma de certitude de comme. 
l’ainsi est-il le fatal en fleur

Ainsi déclare la fleur de la fatalité. Ainsi déclare l’ascèse de la fatalité. Ainsi déclare la fleur d’ascèse de la fatalité. Ainsi affirme la fleur de la fatalité. Ainsi affirme l’ascèse de la fatalité. Ainsi affirme la fleur d’ascèse de la fatalité. Ainsi affirme le tact de la fatalité. Ainsi affirme la fleur de tact de la fatalité. Ainsi affirme le tact d’ascèse de la fatalité. Ainsi affirme la frivolité de la fatalité. Ainsi affirme l’ascèse de frivolité de la fatalité. Ainsi affirme le tact de frivolité de la fatalité. Ainsi affirme le tact d’ascèse frivole de la fatalité.
qu’y a-t-il de plus offert qu’un quoi
Quoi donne oui. Quoi donne la démesure de oui. Quoi donne la clandestinité de oui. Quoi donne la démesure de clandestinité de oui. Quoi donne le silence de oui. Quoi donne la démesure de silence de oui. Quoi donne le silence de clandestinité de oui. Quoi donne la démesure de silence clandestin de oui, la démesure de clandestinité taciturne de oui. Quoi déclare la démesure de clandestinité de oui. Quoi déclare la démesure de silence de oui. Quoi donne l’éclat de oui. Quoi donne l’éclat de clandestinité de oui. Quoi donne l’éclat de démesure de oui. Quoi donne l’éclat de démesure clandestine de oui. Quoi donne l’éclat de silence de oui. Quoi donne l’éclat de démesure tacite de oui, l’éclat de démesure taciturne de oui, l’éclat de démesure clandestine de oui, l’éclat de démesure clandestine taciturne de oui.
quel oui entend le quoi

Le oui projette le quoi. Le oui projette l’aujourd’hui. Le oui projette le jardin de quoi. Le oui projette le jardin de l’aujourd’hui. Le oui projette le jardin de quoi de l’aujourd’hui. Le oui clandestine le quoi. Le oui clandestine l’aujourd’hui. Le oui clandestine le jardin de l’aujourd’hui. Le oui clandestine le jardin de quoi. Le oui clandestine le quoi de l’aujourd’hui. Le oui clandestine le jardin de quoi de l’aujourd’hui. Le oui projette de manière clandestine le quoi. Le oui projette de manière clandestine le jardin de quoi. Le oui projette de manière clandestine le quoi de l’aujourd’hui. Le oui projette de manière clandestine le jardin de l’aujourd’hui. Le oui projette de manière clandestine le jardin de quoi de l’aujourd’hui.
pourquoi pourquoi est un débordement de quoi dans quoi

Pourquoi projette ainsi à l’intérieur de quoi. Pourquoi projette quoi à l’intérieur d’ainsi.
Pourquoi incruste la projection d’ainsi à l’intérieur de quoi. Pourquoi incruste la projection de quoi à l’intérieur d’ainsi.
est-ce que le monde est le monde parce qu’il est à la fois trop grand et trop petit pour lui-même

Le monde affirme à chaque instant la démesure de l’infime comme l’infime de la démesure. Le monde donne à sentir à chaque instant la démesure de l’infime comme l’infime de la démesure. Le monde donne à sentir à chaque instant la démesure de l’ainsi et l’infime de quoi comme l’infime de l’ainsi et la démesure de quoi. Le monde donne à sentir à chaque instant la démesure de silence de l’ainsi et l’infime de parole de quoi  comme l’infime silence de l’ainsi et la démesure de parole de quoi.
[à suivre]


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