Au pénitencier d’état d’Oklahoma, depuis soixante ans, les prisonniers bénéficient d’un jour de fête lors du traditionnel rodéo. Sous la surveillance affutée des miradors armés de calibre cinquante à lunettes, les détenus peuvent participer aux festivités. En pantalons rayés, bien calés sur le dos d’un taureau de sept cents kilos ou d’un bronco sauvage à la crinière de feu ils attendent le top départ. Ce qui suit n’a pas de prix : l’illusion d’une fuite qui dure quelques secondes sous les acclamations du public.