En pleine pandémie, alors que la crise sociale le dispute à la crise sanitaire, dans ce quartier plein de ressources solidaires, un jeune de 25 ans a été littéralement exécuté vendredi 24, en lien avec le trafic de stupéfiants.
Les protagonistes sont connus et pourtant ils agissent avec un sentiment d’impunité totale, sans que l’intervention publique soit au niveau, au point que la population se sent abandonnée.
Ce n’est pas les visites répétées de ministres et de préfets, au titre d’une rénovation urbaine qui bien souvent en reste au stade des promesses, qui peut changer la donne, ni d’ailleurs l’organisation d’un clientélisme qui pourrit les rapports entre les gens du quartier.
Il n’y a aucune fatalité à la banalisation de cette violence. Cela doit nous faire réfléchir aux moyens plutôt à l’absence de moyen, pour faire reculer la violence afin de redonner tout son sens aux politiques publiques.
Quand dans un quartier où on a démantelé tous les lieux sociaux et certains services publics (le centre social la péniche, la Maison de Quartier, la Maison des Jeunes, poste de police de proximité, etc…) il faut ouvrir les yeux sur les conséquences et en tirer les leçons qui s’imposent.
Section PCF de Sète