Satisfaire l’ego
Dans cet article sera traité la satisfaction de l’ego. La satisfaction après un travail bien accompli sera abordée dans un article ultérieur.
Il y a en chacun de nous deux sentiments majeurs qui évoluent de façon parallèle, entrant souvent en compétition. Il assagit de l’ego et de la raison.
Il ne faut certainement pas confondre satisfaction de l’ego, et satisfaction suite à un travail bien accompli.
La satisfaction de l’ego intervient en réalité en amont, et fait partie de toute entreprise de façon presque charnelle. Une action n’aura de valeur que par la satisfaction, le plaisir intense qu’elle lui procurera.
L’ego est une partie de nous-mêmes qui a besoin d’être satisfaite, d’être gratifiée très rapidement, immédiatement. L’action entreprise est source de plaisir intense, instantané, mais terriblement fugace.
Dans notre société du tout numérique, nous assistons souvent un florilège de publications dans les réseaux sociaux, dont le but n’est pas de transmettre un message, de partager une réflexion, de faire admirer un beau paysage. Et pourquoi pas des choses inutiles, ou jugées inutiles.
Le but de ces publications est avant tout de satisfaire l’ego de la personne concernée. Cela se traduit par des like.
On a vu même certaines personnes recourir à des amis, à la famille pour obtenir ces maximums de like. Certains franchissent le pas et achètent ces mêmes symboles de l’autogratification.
Pire, certains n’hésitent pas à recourir à une forme numérique de la prostitution (le mot est pris ici dans son sens symbolique), c’est-à-dire, de recourir à un comportement d’autodégradation frisant la mendicité, pour dégoter ce nombre gratifiant de like, de vues, d’abonnés. Gratifiant pour l’ego bien entendu.
La personne est heureuse par ce nombre impressionnant de petits pouces en haut, alors qu’elle sait pertinemment que tout cela est strictement artificiel.
Nous rentrons dans le jeu du mensonge à soi-même pour être heureux. En même temps, cette même personne refusera de dépenser quelques sous pour s’offrir un restaurant convivial entre amis. Malheureusement, même dans le cas des retrouvailles, on a le plat et l’addition du restaurant, sans le bonheur de la convivialité.
Ce diner peut être altéré par l’ego ; au lieu de profiter de ce moment de détente entre amis loin de toutes ces considérations de like, de nombre d’abonnés, ces jeunes vont continuer leur discussion sur ce même sujet :
« combien as-tu de vues cette semaine ? »
« Combien as-tu de like ce jour ? »
On peut au nom de la liberté individuelle ne pas porter de jugement sur ce comportement. Pourquoi pas ?
Mais ces jeunes, ces personnes moins jeunes souffrent de façon intense. La flatterie de l’ego s’accompagne comme une bonne cuite, le lendemain de la gueule de bois.
Sauf qu’une gueule de bois peut s’améliorer par un cachet de Paracétamol, les blessures causées par les réseaux sociaux terriblement dévastateurs auprès de nos jeunes.
Il est hors de question, dès lors, de baisser les bras dans la mesure où ces comportements peuvent conduire à la dépression, voire au suicide.
Concernant les réseaux sociaux, si le nombre de like, le nombre de vues, le nombre d’abonnés, le nombre de bons commentaires est gratifiant ; à l’inverse un nombre de like insuffisant, ou bien des commentaires méchants ont souvent des effets destructeurs, ravageurs, sur la personnalité de nos jeunes. Cela ressemble au sentiment d’échec. La personne qui connaît l’échec est livrée à elle-même.
Tout nous prép#are à la réussite, mais personne ne nous parle de l’échec.
LIVRET D’ACCOMPAGNEMENT DE CETTE VIDÉO.
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