Ce matin, le Financial Times annonçait que les délocalisations allaient coûter cher aux constructeurs automobiles. Contrairement à ce qui se passe chez nous l'Etat ne sera pas là pour éponger les coûts de fermeture de leurs usines.
Une dirigeante juridique, spécialiste de l'optimisation fiscale, me disait que son entreprise américaine avait envisagé de fermer sa filiale française au temps des grèves des services publics. Elle avait reculé devant le coût du licenciement. Et, finalement, elle était maintenant très satisfaite d'être en France.
Découvrons-nous soudainement le sens de l'Etat ? C'est une assurance qui vous sauve la vie ? Combien cela vaut-il, selon vous ?
"Carmakers hit by lack of state support in emerging markets / Suppliers that exploited cheaper labour hit by big wage bills for shuttered plants" (Financial Times)