Un "examinateur" de FB vient de me "punir" de 24 heures d'interdiction de publier et de commenter, parce j'avais publié ce commentaire "d'incitation à la haine" : Puis pour avoir publier cette odieuse parodie de notre cher et estimé Président : Je ne vais donc pas pouvoir faire de vidéo sur le Vijnâna Bhairava demain.Je la ferai mardi.Dois-je envisager de démissionner de FB ?Je parle bien de démissionner, car tout moment passé sur FB est un moment passé à enrichir FB.Or, enrichir FB, c'est lui donner encore plus de puissance.Lui donner la puissance de nous censurer, de nous faire chanter,de nous conditionner comme des cobayes.De manière général, travailler pour quelqu'un,c'est l'enrichiret donc s'appauvrir.C'est le rendre plus puissantet donc s'affaiblir.Plus je suis productif,plus je donne à ceux pour qui je travailleles moyen de m'imposer leurs conditions.Et bien sûr, FB me laisser accès à mon "compte",afin que je puisse continuer à travailler pour euxet à nourrir mon addiction,mon aliénation.
C'est ça, le "libre marché".Plus tu l'alimente,plus tu as faim.Plus tu le renforce,plus tu deviens dépendant.Je songe donc à m'éloigner de ce monstreet à trouver d'autres solutions pour les vidéos.Mais, même ces vidéos participentd'un mouvement mondialde virtualisation, de dépersonnalisation,de désincarnation et, finalement,de déhumanisation, de perte des repères,de la décence, au profit de règles et de procédurestoujours plus nombreuses, abstraites et complexes.Le Grand Marché,omniprésent, omniscient, omnipotent.En conscience et dans la bienveillance.Parce, bah... "c'est comme ça".Tout se fait "à distance".Se virtualise.Se sublime en un océan furieux et absurde de procédureslogiques, mais déraisonnables.FB est souriant, "sympa", jeune, "cool".Conscient. Responsable. Engagé.Dans un monde de poissons rouges.Dans un monde dont le niveau de culturedécline chaque jour.Nous seront tous bientôt "dans le moment présent",mais pas exactement éveillés.Mais non.Tout cela n'est pas inéluctable.Nous pouvons résister.Réfléchir, choisir contre ceux qui nous parlent de destin, de mondialisation.Et quand nous pouvons, nous devons.