Dès le début il a offert tous les styles architecturaux, art nouveau, art déco et le style moderne s'y mêlent harmonieusement dans une atmosphère de luxe. Des matériaux de grande qualité furent employés, teck poli, marbre de Numidie, bronze et fer forgé ; le Français Alban en a réalisé la décoration. Il fut dés l'origine pourvu d'électricité, d'ascenseurs, de chauffage central. On compta jusqu'à 251 chambres dont 22 suites.
De nombreux événements nationaux et internationaux s’y sont déroulés. Dont par exemple le Premier Conseil de Physique Solvay qui rassembla de grands noms des sciences dont Einstein, Marie Curie, Henri Poincaré avec pour thème "La Théorie de la radiation et des quanta", du 30 octobre au 3 novembre 1911. L'hôtel Métropole a accueilli des acteurs de toutes les époques, de tous les genres, des têtes couronnées, des chefs d’Etat et des hommes politiques, rappelons le Shah d'Iran, Eisenhower, Hoover, Foch, Sarah Bernhardt, Enrico Caruso, André Maurois, Lucien Guitry, Sacha Guitry, Jean Cocteau, Yehudi Menuhin, Richard Strauss, Arthur Rubinstein ou Giacomo Puccini. Réceptions et banquets se succédaient. Des dizaines de films y ont été tournés.
En 1925, les propriétaires entreprirent des travaux d’extension et firent construire un bâtiment attenant pour ouvrir de nouvelles chambres. S’y ajoutèrent le cinéma Métropole, des boutiques, une brasserie et plus tard,une salle de disco "La Frégate".
L’Hôtel Métropole joua un rôle important dans la préparation de cet événement mondial que fut l’exposition internationale de Bruxelles en 1958. A cette occasion, l’hôtel entreprit quelques travaux de rénovation et de nombreuses chambres furent redécorées. Une autre série de travaux devait avoir des conséquences néfastes pour l’établissement. Ceux qui, durant des années ont transformé la rue en voie piétonne. A cette occasion le directeur du Métropole déclara "Pour les vendeurs de sandwichs, le piétonnier, ça sera super. Mais la ville doit respecter davantage l’héritage d’une institution comme le Métropole". Il semble que le président Macron ne veuille pas sortir de la rhétorique du vocabulaire guerrier. Et même si certains le lui reprochent, il n’a peut-être pas tort. En effet, si nous devions faire un comparatif des faits avec d’autres conflits, comme...