Dans la perspective de simplifier ces démarches, la fédération de l’Agirc-Arrco a initié un rapprochement avec les autres acteurs du régime des retraites françaises, en particulier avec la CNAV. “Les parcours professionnels des personnes en situation de travail sont d’ores et déjà assez complexes pour qu’ils aient en plus à se soucier de comprendre les calculs complexes de points de retraite. Nous travaillons donc main dans la main avec les autres acteurs pour centraliser toutes les informations des assurés dans une même base de données”, déclare Guillaume Ancel, directeur de la communication de l’Agirc-Arrco, organisme qui gère la retraite complémentaire de près de 31 millions d’assurés. Il n’est ainsi plus la peine d’aller justifier de l’existence de tel ou tel point de retraite, auprès de différentes caisses de retraite.
“Cette philosophie d’accompagnement, d’une part, et d’inclusion, d’autre part, existe au sein même de l’Agir-Arcco depuis très longtemps du fait de son histoire”, poursuit Guillaume Ancel. “Nous accueillons toutes les tranches d’âge ans: des étudiants en stage dès la 3e, aux alternants que nous formons, jusqu’à, des collaborateurs qui ont et à titre d’exemple, l’une de mes collaboratrices a 70 ans. L’un de nos principaux axes de travail actuellement consiste à développer notre activité de conseil et d’accompagnement auprès de nos assurés.” Pour ce faire, la part belle est faite au digital et aux innovations de la jeune génération de salariés. Concrètement, ceci se traduit, par exemple, par le développement d’un outil de simulation d’âge de départ à la retraite. M@rel conserve en mémoire l’intégralité du parcours professionnel de chacun, permettant d’anticiper l’impact dans 10,15, 20, 35 ans du choix que l’on s’apprête à faire. Tant et si bien qu’il a été adopté et généralisé à tous les autres régimes de retraite.
“Il s’agit d’un outil d’aide à la décision lorsque l’on envisage différents chemins de carrière, accessible sur notre site. Il permet d’une part de se rassurer en vérifiant que l’intégralité de nos expériences professionnelles sont enregistrées et prises en compte ; d’autre part, d’examiner les choix professionnels qui s’offrent à nous. Quelle sera l’incidence sur mon âge de départ, si je m’arrête deux ans ? Si je monte mon entreprise ? Si je passe à 100 % alors que j’étais à 80 % de temps de travail ? A titre personnel, c’est un service dont j’aurais aimé disposer, plus jeune. Je n’aurais pas forcément fait des choix professionnels différents mais je les aurais pensés différemment”, conclut Guillaume Ancel. Il semble que le président Macron ne veuille pas sortir de la rhétorique du vocabulaire guerrier. Et même si certains le lui reprochent, il n’a peut-être pas tort. En effet, si nous devions faire un comparatif des faits avec d’autres conflits, comme...