Lubiana, jeune chanteuse, musicienne et compositrice belgo-camerounaise s'apprête à sortir un premier EP éponyme ce 24 avril,après ses deux singles " Self Love " et " My Man Is Gone ". Ses inspirations mêlent sonorités pop raffinées aux couleurs de ses origines. Et, comme souvent, tout est parti d'un rêve...
Lubiana grandit à Bruxelles et dès son enfance, elle s'essaie au piano, au chant, à la guitare, au saxo. À 14 ans, Lubiana déroule les fils du jazz et de la soul, de Nina Simone à Lauryn Hill, fascinée par leur voix, leur élégance pure. C'est un rêve qui va l'aider à trouver sa voie. Lubiana entreprend des recherches et découvre la kora, cette harpe africaine héritée de l'empire Mandingue, traditionnellement réservé aux hommes, et se transmettant de père en fils depuis des siècles, Lubiana devient l'une des rares femmes à en jouer. C'est lorsqu'elle rencontrera l'un de ses plus grands virtuoses Malien, Toumani Diabaté, qu'il lui apporte la certitude d'être au bon en endroit : " si tu as rêvé de la kora, c'est qu'elle t'a choisi."
C'est dans la lumière de Los Angeles que Lubiana va définitivement marier la kora avec ces sons qui n'appartiennent qu'à elle. Elle y travaille auprès de producteurs qui parlent le même langage : Om'Mas Keith, vainqueur d'un Grammy Award et producteur de Frank Ocean, Erykah Badu, Kanye West et Jay-Z ; Jeff Gitty, entendu chez H.E.R. ou Kali Uchis, prêtresses d'un r'n'b futuriste, empreint de spiritualité. Mais aussi Itai Shapira, collaborateur de Rhye ou Kahdja Bonet. Son EP s'inscrit dans ce courant soul moderne, réinventé, qui court de Sade à Lianne La Havas.