Covid-19…..Le jour d’après !

Rien ne l’interdit, il est même recommandé de réfléchir à la politique de Santé à mettre en œuvre pour les jours d’après.  

Les gouvernements successifs n’ont eu de cesse de réduire les dépenses de Santé et de tout réduire, l’hôpital, la prévention, la médecine scolaire, la médecine du travail

De Raymond Barre en 1979 a aujourd’hui on dénombre plus de vingt plans visant à limiter l’offre publique de soins. Les coupes sombres dans le personnel de santé en sont la conséquence.

Aujourd’hui la France est au 23^ème rang des pays de l’OCDE pour le nombre de médecins par habitant et au 14^ème rang pour le nombre d’infirmiers. A ce constat affligeant, s’ajoute des inégalités sanitaires et sociales insupportables.

Dans la pandémie qui nous frappe, il y a ceux qui peuvent vivre le confinement dans un confort relatif, et les autres, pas seulement les plus démunis, mais aussi les ouvriers, les employés, les retraités modestes, etc… En clair, ceux qui sont les plus mal payés, ceux qui correspondent à l’espérance de vie la plus courte ; ils sont aussi celles et ceux qui aujourd’hui sont en première ligne : l’infirmière, la caissière, l’éboueur, etc…..

L’erreur fondamentale, pour tous ceux qui aux manettes ont conduit les politiques de Santé Publique, a été de considérer la Santé comme une charge pour le système productif, alors qu’il s’agit, avec l’éducation, d’une composante centrale d’un projet social de développement national.

Voilà ce qui doit être mis à l’ordre du jour. Même sur le plan des équilibres financiers la Santé ne peut se traiter comme une dépense, c’est de l’investissement pour la vie, pour l’humain, n’est-ce pas là le propre d’une société qui opte pour l’avenir ?

Section PCF de Sète