Dans la maison des peintures,
Commence le chant
Et se déploie,
S’effeuillent les fleurs, se suffisent les chants.
Le chant serpente,
Les grelots des tambourins
Vont et viennent,
Et leur répondent
Nos maracas fleuris
S’effeuillent les fleurs,
Se suffisent les chants.
Parmi les fleurs
Chante le beau faisan,
Et son chant se défait
Dans le ventre des eaux.
Ils lui font réponse
Les aras au plumage roux,
Le bel ara dans la beauté du chant.
Œuvre peinte est ton cœur,
Tu entres dans le chant,
Et frappes tes tambours,
Toi qui chantes,
Dans la maison du printemps,
Toi le pourvoyeur de plaisir.
Effeuille les roses,
Les fleurs de cacao,
Et toi qui chantes,
Dans la maison du printemps,
Toi le pourvoyeur de plaisir.
Tu fais offrande de fleurs,
De fleurs délicates,
Toi le pourvoyeur de plaisir,
Toi prince Nezahualcoyotzin !
Mon cœur le sait bien,
Elles se donnent pour durer,
Pour parer ton corps,
Les fleurs du printemps.
De là-bas, ils viennent tous,
Du Lieu de la Dualité,
Dans le ventre du ciel,
Et toi aussi, dont les fleurs
Donnent le plaisir,
Toi, prince Nezahualcoyotzin !
Mon cœur le sait bien,
Elles se donnent pour durer,
Pour parer ton corps,
Les fleurs du printemps
Nezahualcoyotl
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