Les violences peuvent se caractériser par des violences physiques de plusieurs natures : bleus, brûlures, lésions, coups, strangulations… et peuvent des fois être très graves et parfois entraîner la mort. Plusieurs cas en France et partout dans le monde ont montrés que les homicides volontaires ou non étaient très fréquents au sein même des couples. La victime, souvent apeurée par son/sa conjoint(e) et honteuse, n’ose pas parler des violences subies et reste longtemps dans le silence, n’osant même pas quitter son bourreau. La peur d’impliquer les enfants, si la victime en a, est souvent aussi un facteur qui empêche la victime de parler. Le conjoint effectuant les violences croyant souvent être dans son bon droit ou étant un bon manipulateur va aisément cacher ces violences quelles soient physiques ou psychologiques. Il se peut aussi que l'agresseur ne se rende pas compte de la violence.
Souvent la violence psychologique entraînent des violences physiques et sexuelles : viols, agressions sexuelles, proxénétisme. Car oui, le viol conjugal existe et c’est souvent un manque d’éducation et d’information qui font que certains conjoints pensent que l’acte sexuel leur est dû. La violence psychologique, voilà un des premiers signes de violences conjugales. Souvent le premier pallier avant les attaques corporelles.
Les violences psychologiques peuvent se traduire par des insultes, des mots rabaissant sur le physique ou sur la personnalité, sur les pratiques sexuelles, souvent la victime passe pour la méchante. Cela peut être aussi une forme de contrôle exercé par le conjoint : le conjoint fait en sorte que la victime ait toujours besoin de lui, le conjoint peut aussi contrôler ce que l’autre va porter, va faire, ses actions, son train de vie… Il s’agit aussi d’humiliations privées et publiques, de dévalorisations (faisant peu à peu perdre son estime à la victime et donc la rendre plus manipulable). Souvent les violences viennent d’une insatisfaction dans le couple, de manque d’empathie ou d’une éducation qui banalise ces violences.
Comme violences psychologiques nous pouvons aussi retrouver la jalousie excessive mais aussi le chantage affectif (menacer de quitter l’autre s’il ne fait pas telle chose, jouer sur les sentiments pour obtenir une faveur souvent sexuelle ou financière).
Toutes sortes de privations sont aussi des violences conjugales dans le sens où la personne est dévalorisée et privée de sa propre liberté individuelle : privation d’autonomie, isolement (interdiction de voir ses proches ou des amis par exemple). On estime selon l’enquête nationale sur les violences envers les femmes en France (ENVEFF) en 2000 (soit il y a 20 ans) que 1 femme sur 10 subit des violences domestiques dans sa vie. L’ONDRP (enquêtes populationnelles à question ouverte) entre 2006 et 2011 indique que 1,9 % des femmes et 0,7 % des hommes entre 18 et 75 ans déclarent avoir subit des violences physiques et sexuelles au cours des deux dernières années.
À noter que le viol entre deux époux est condamnable depuis 1992 en France, certaines civilisations ou religions pensant que la femme doit être sexuellement soumise à l’époux. Certains pays de ce fait ne le condamne pas.
Des violences qui marquent et qui laissent sur beaucoup de victimes, hommes et femmes, des séquelles.
Si vous êtes victime de violences conjugales ou témoins de ces violences physiques ou psychologiques : Appelez le 17 ou le numéro spécial 3919 Il semble que le président Macron ne veuille pas sortir de la rhétorique du vocabulaire guerrier. Et même si certains le lui reprochent, il n’a peut-être pas tort. En effet, si nous devions faire un comparatif des faits avec d’autres conflits, comme...