Il est parti de Genève un mardi matin de juin. Le soleil était encore un peu timide mais on lui avait dit de ne plus penser à la météo. Après une semaine de marche sur le GR5, il ne s’est plus préoccupé du temps qu’il fait ni de celui qui passe.
Il a marché cinq semaines sans croiser beaucoup d’êtres humains, seul dans les montagnes. Arrivé au-dessus de Menton, il était heureux de voir la mer, mais inquiet à l’idée de retrouver la civilisation, le béton, les voitures, les cris et les bruits. Alors il a fait demi-tour.