« À l’insu de son plein gré », à cause du médecin véreux, de la belle-mère, de l’alcool ou des adversaires, le sportif dopé n’y est jamais pour rien. Remettant systématiquement en cause la fiabilité du test, le sportif gagne du temps et devrait, par conséquent, trouver une excuse sinon logique, au moins crédible.
Moises Duenas ne s’est pas foulé pour sa défense. Contrôlé positif à l’EPO lors du contre-la-montre de Cholet (4è étape), l’Espagnol a signifié que c’était de la faute de son médecin (Jesus Losa) qui lui a vendu ces produits… L’érythropoïétine, dit EPO, sert à la base pour l’anémie des dialyses et de l’insuffisance rénale chronique.
Petit joueur puisque dans le vélo ses « prédécesseurs » ont, dans une incroyable surenchère, fait preuve d’imagination pour justifier leurs contrôles.
Les bonbons à la cocaïne…
En avril 2001, l’Italien Gilberto Simoni trouve une histoire tellement conne qu’elle en devient presque crédible. Contrôlé à cocaïne, le coureur s’explique par les bonbons à la coca rapportés par son épouse de son voyage au Pérou. Il sera blanchi… hihi !
Le bidon frelaté et le bon dos des femmes…
Au début de l’incroyable feuilleton judiciaire de l’affaire Floyd Landis, le coureur américain met son contrôle positif sur l’excès d’alcool de la veille (victoire à Morzine avec 6 minutes d’avance sur tout le monde après avoir été aux fraises la veille) : « deux bières et quatre whiskey ». Oscar Pereiro Sio est déclaré vainqueur du Tour 2006.
Mais si y a du dopage dans le football !
La palme revient sans aucune contestation possible au cycliste Franck Vandenbroucke. En 2002, les policiers belges découvrent chez lui sa réserve perso de Clenbuterol (agents anabolisants). Le coureur prétend que c’est pour son pauvre chien qui est malade.