Guten tag les épiscopaliens héroïnomanes, today c’est le jour qu’on va parler philosophie.
Oui madame, oui monsieur, rien de moins: philosophie.
“Ahhhhhhh“, qu’il fait, le lectorat en plein sprint vers la sortie de secours, “mayday, mayday, trop elle nous emmerde la Marquise, à se prendre pour Kierkegaard tout le temps là, le niveau est bien trop haut, RENDS-TOI COMPTE!“
Oui bon ça va, desserrez les fesses les gens, c’est pas un blog sponsorisé par l’Académie Française non plus. Et puis moi j’ai renoncé à évangéliser les foules le jour où, en 4ème, ma voisine de table m’a sorti que le passé simple de “s’évanouir” à la troisième personne du singulier était “elle s’évanouia“.
Ca avait fait mal.
Mon coeur (et mes oreilles surtout) avait saigné.
Inutile de dire que la prof l’a abattue d’une balle dans la nuque devant nos yeux effarés.
Bon. A un moment on s’apprêtait à parler philosophie si je ne m’abuse.
J’ai rencontré une grande penseuse samedi au boulot. Même pas besoin d’aller les chercher, les cerveaux viennent à moi.
Je suis un réceptacle à braindrain, toutes les idées éclairées viennent à Elsa, je suis un aimant à freaks cérébraux, bref, je vous jure que par moments, je me demande pourquoi ce genre de trucs n’arrive qu’à moi.
Une espèce de vieille folle genre échevelée livide au milieu des tempêtes s’est pointée devant moi, m’a regardée hyper gravement, et m’a sorti:
“Les émotions c’est comme la nourriture. Dans le corps ça se dilue et on sait plus si c’est du sel ou des tomates à la fin “
Je crois qu’il n’y a rien à ajouter*.
Le secret de la condition humaine m’a été révélé le 19 Juillet 2008.
*en vrai j’ai rien compris. S’il y a un fervent lecteur de BHL dans l’assemblée, qu’il frappe trois coups. Si vous êtes un ectoplasme mais que vous avez la réponse, frappez trois coups également. On se fera une grande soirée Oui-ja avec Arielle Dombasle.