La presse française a pourtant vu une quantité incroyable de planches et de strips publiés aux XIXe et XXe siècles que ce soient des illustrés pour enfants comme Les Belles Images, La Semaine de Suzette ou L’Épatant, ou encore de la presse quotidienne ou des magazines de bande dessinée qui fleurissent à partir des années 1930, avec Le Journal de Mickey, Robinson, Junior, continués ensuite par Tintin, Pilote puis Métal hurlant, Fluide glacial ou (À suivre). À partir de la fin des années 1990, la bande dessinée prend son envol sur le web : avec webzines comme Coconino World, BD Paradisio ou BDamateur. La BNF se fixe pour mission de partager tous ces trésors au plus grand nombre via des expositions régulières. L'application a été conçue par les Editions Multimédia de la Bnf, dans le cadre d'un appel à projet du ministère de l’Éducation nationale. Chacun peut y découvrir les ressorts de la création d'un récit et d'une histoire imagée grâce à une banque de plusieurs centaines d'éléments graphiques dessinés pour l'occasion ou issus des collections numérisées. Il s'agit de personnages, objets, décors disponibles dans Gallica.
"Décors d’opéra du XIXe siècle ou photographies d’Eugène Atget, personnages mystérieux extraits de manuscrits médiévaux enluminés ou d’affiches de la Belle Époque viennent ainsi stimuler l’imagination des apprentis bédéastes,qui peuvent également charger dans l’application leurs propres dessins ou photos. Une fois terminées, les créations peuvent être exportées sous différents formats, partagées sur les réseaux sociaux... ou imprimées pour rejoindre les rayonnages de la biblio-thèque de leur créateur!" conclut ainsi le dossier de presse de l'application. Il semble que le président Macron ne veuille pas sortir de la rhétorique du vocabulaire guerrier. Et même si certains le lui reprochent, il n’a peut-être pas tort. En effet, si nous devions faire un comparatif des faits avec d’autres conflits, comme...