Les patrons piaffent d’impatience alors que l’heure est au renforcement des mesures pour sauver des vies. Ils préconisent, ni plus ni moins, pour le jour d’après une nouvelle cure d’austérité plus plus.
Suppression des congés, amputation des RTT, non-paiement des heures supplémentaires, etc….En clair, refaire ce qui a été fait après la crise de 2008 afin que les banques, le capital et les actionnaires se refassent la cerise sur le dos des travailleurs et de tous ceux qui sont aujourd’hui en première ligne.
Et bien non ! Il faut rompre avec ces logiques austéritaires et de rentabilité financière.
En 1945, à la sortie de la guerre, avec un pays en ruine, la France s’est redressée en moins de vingt-quatre mois en créant la sécurité sociale, la fonction publique, en nationalisant la production énergétique, les transports publics, la poste, tout en donnant de nombreux droits aux salariés dans les entreprises et le pays.
Tout ce qui manque aujourd’hui et qui appelle à un changement profond. Reconquérir nos services publics, relocaliser notre production, maitriser les grands secteurs stratégiques du pays vendus au privé, augmenter durablement les salaires, faire de la transition écologique la clef d’entrée d’un changement démocratique nouveau. Voilà ce qu’il faut changer le jour d’après.
C’est l’être humain qui doit être la priorité.
Les élus communistes et républicains du département de l’Hérault