Publié par pol
Les plus jeunes d'entre nous sont nés avec le développement de l'Internet et du téléphone mobile et tout le monde a suivi le mouvement en adaptant ses habitudes de communication et son langage précis, rapide même s'il foule généralement aux pieds les règles de base de l'écriture, du vocabulaire et de l'orthographe. Dans un zapping permanent, les nouveaux modes de communication issus de ce phénomène SMS, mails, Mms, smileys, twittos et autres notifications permanentes que l'on parcourt rapidement pour se dépêcher d'y répondre ont gagné toutes les strates de la population et constituaient jusqu'à récemment une grande partie du quotidien de tout bon geek en devenir. Une novlangue intégrée dans un cyberlangage a vu le jour. Entre la capacité douteuse de bien écrire pour la majorité des adolescents voire des jeunes adultes et la volonté de le faire, il y a un fossé béant. Comme pour l'argot, on peut y voir un sentiment d'appartenance à un groupe social, une forme de rébellion de la jeunesse ou le besoin de formuler l'essentiel en s'affranchissant de la rigueur exigée par les normes.Ces pratiques font généralement hurler les défenseurs de la langue française et inquiètent parents et professeurs même si des études prouvent que le langage sms est bien dissocié chez la majorité du langage traditionnel.
Exemple: C O Q P : c'est occupé, g6k, ds kc, t-,luk, skbo, jt'mbb L wahou quelle déclaration) etc..