Une tendance se dessine dans les milieux high-tech : au-delà des effets d’annonce et des possibilités proposées par les nouveaux concepts et outils, on va avant tout s’intéresser aux meilleures pratiques ainsi qu’aux usages réels. Quelle bonne nouvelle !
- Twitter, Facebook: pièges à… (Le Nouvel Observateur)
- Is Google Making Us Stupid? (The Atlantic, Nicholas Carr)
- Internet rend-il encore plus bête ? (Books)
Le tout complété par les mises en garde pas totalement infondées du techno-critique Paul Virilio.
Sous un angle plus pragmatique, Francis Pisani sur son blog Transnets remarquait récemment que “ceux qui s’y lancent [dans les technologies digitales] doivent maintenant le faire avec le souci d’utiliser ce qui les sert, d’améliorer ce qui est positif, de combattre ce qui est dangereux.”
Vaste chantier, avec quelques débuts de réponse à propos des réseaux sociaux, par exemple :
- Understanding Users of Social Networks (via Fred Cavazza)
- Hanging Out, Messing Around, Geeking Out: Living and Learning with New Media (Danah Boyd)
- Sociogeek (Fondation Internet Nouvelle Génération)
Sur le e-commerce, les études plus traditionnelles de la FEVAD sont incontournables :
- e-commerce et développement de l’économie, avec un dernier chapitre intéressant sur les “déterminants sociologiques”
- baromètre multicanal et comportements d’achat
Certes les données statistiques sont sans cesse plus nombreuses (voir l’initiative intéressante de Stratosphère, via ReadWriteWeb).
Mais d’un point de vue qualitatif, la sociologie d’Internet semble encore peu avancée au regard des enjeux énormes quant à l’appréhension de la réalité des pratiques en ligne. Qui sera le plus moteur : les fondations, les fédérations et syndicats professionnels, les observatoires publics, les prestataires privés, les universités… ?