Le cabinet de conseil a publié fin septembre un rapport exposant comment les gouvernements (et plus largement les administrations et collectivités) utilisent les nouvelles technologies pour renforcer leurs relations avec les citoyens et améliorer l’efficacité des services publics.
Ce rapport très consistant s’appuie sur les travaux du Global Cities Forum organisé par Accenture, qui recueille les attentes de panels de citoyens vis-à-vis des services publics dans 13 métropoles à travers le monde.
Son titre From e-Government to e-Governance reflète une évolution depuis les services d’information à sens unique, vers des dispositifs réellement interactifs permettant aux parties prenantes de dialoguer et collaborer.
L’étude est structurée autour de quatre axes :
- Résultats (Outcomes) : aboutir à de meilleures conditions économiques et sociales, pas seulement des services plus nombreux ou plus efficaces
- Equilibre (Balance) : tenir compte des inégalités d’accès aux outils numériques, aider les populations les moins aptes à utiliser les nouveaux services
- Implication (Engagement) : inciter les citoyens à exprimer leurs points de vue et attentes
- Transparence (Accountability) : plus d’informations sur les actions et performances gouvernementales, faciliter le signalement de problèmes ou suggestions.
Plusieurs exemples sont analysés pour chacun des axes : démocratie participative au Royaume-Uni, accès aux administrations par SMS en Malaisie, centre de ressources unique pour les nouveaux arrivants en Colombie Brittanique (Canada), et bien d’autres (près d’une quarantaine au total).