Les montagnes russes de l'écriture : bilan des derniers 6 mois. Pendant des années, j'ai rêvé de devenir auteur. Qui n'a jamais caressé cette idée ? J'ai écrit, beaucoup écrit... Concours de poèmes par-ci dans mes années jeunesse, articles de blog par-là depuis 2013, cahiers remplis d'écrits pendant des décennies ... Fouillis... oh... fouillis tout cela...
Les montagnes russes de l'écriture
Les années, voir les décennies passe sans que j'ose vraiment passer de l'autre côté. Du côté des écrivains. Eurêka, j'ai osé franchir le mur ! Comment ai-je fait ?
J'ai saisi la perche en assistant à un webinaire présentant une formation en ligne pour savoir écrire un livre accrocheur. Le programme m'a vraiment séduit. Cette formation correspondait parfaitement à ce que je recherchais. Bien sûr au vu de l'investissement (modeste au vu du contenu), j'ai hésité en pesant le pour et le contre... Et si je me trompais ? Et puis, je me suis dit : si tu n'essaies pas, tu ne sauras jamais de quoi tu es capable.
Le plongeon dans le chaudron
Alors voilà, j'ai plongé. Je n'ai rien à regretter à ce jour. Étape par étape, j'ai écrit ma 1re nouvelle. Ce n'est pas parfait. J'ai un peu galéré. Mais l'important est de commencer. Le prix de ce plongeon ? La satisfaction d'avoir osé passer à l'action.
Motivation en berne
Mais ce n'est pas suffisant d'avoir plongé. Encore est-il nécessaire de garder la motivation pour continuer la route malgré les aléas qui mettent un malin plaisir de vous compliquer le chemin. Rien n'est simple. La vie, c'est comme ça. Vous croyez que tout roule... eh bien non, il y a toujours un grain de sable, voire plusieurs qui viennent se faufiler dans vos rouages... Comme pour tester votre résistance, vos motivations. J'ai connu quelques incidents qui ont eu raison de ma motivation durant quelques jours. J'étais dans un état de stress où ma créativité en a pris un coup. Du coup ma productivité est allée se nicher au fond du canapé durant quelques jours, oh modeste la fille... Pas plutôt quelques semaines ? Mais non, à peine...
Rébellion cérébrale
Reprise de l'écriture. Mais panique à bord, au secours ! La question est posée : dans quoi me suis-je embarquée ? J'ai envie d'arrêter. 1 ers blocages, que faire ?
Badaboum... ! Bien qu'aimant écrire par-dessus tout, toutes mes certitudes s'effondrent tel un château de cartes. Ma tête semble vide. Me voici avec de nouvelles données à assimiler, cela me fait peur et si je n'étais pas à la hauteur ?
Me voici engouffrée dans un passage obligé de déconstruction de mes croyances pour reconstruire autrement.
J'ai l'impression de dépaver une rue (comme en mai 68 😉) pour y couler du béton à la place (vous avez déjà coulé du béton ? Moi, oui quand j'aidais mon mari à la construction de notre maison 😉 ! ) Ah vraiment, ce n'est pas possible ! Je pensais vraiment, enfin presque vraiment... tout connaitre. Ben oui, à mon âge, quand même ! Eh bien non !
Passage à la case départ ma petite dame ! Comme tout le monde ! Du coup, devant ce coulage de béton, mon cerveau pète un câble.
La bétonnière s'emballe : mes neurones tricotent entre eux et s'entremêlent à l'infini. Me voici enveloppée dans un néant de nuages composés d'épaisses couches de brumes. Quel bel orage sous le capot ! On dirait que mon cerveau devient fou.
Oh... Je m'égare... Revenons à la réalité
Après le plongeon dans la bétonnière, euh pardon... dans l'action, déclencheur de la rébellion cérébrale, l'épisode de " la voiture folle " et l'épisode de la journée " bricolage ", ne trouvez-vous pas que je me suis amusée à vous distraire ? On pardon, ces 2 épisodes vont seront relatés prochainement dans un article car je trouve que cela vaut son pesant d'or. (Trop long a relater ici)
Et si c'était une entourloupe de mon cerveau pour me détourner de mon objectif ?
Car sachez que votre cerveau est un super héros. Votre cerveau chéri sait déjouer tous les pièges dans lesquels vous voulez l'emmener. Il fait de la résistance contre les nouvelles habitudes de penser et d'agir. Vous avez un qui se conduit comme un gamin faisant l'école buissonnière.
Comment se portent les montagnes russes de l'écriture ?
Où en suis-je dans mon projet d'écriture après quelques semaines ? Pour répondre à cette question, j'ai envie de me rapetisser en petite souris et de disparaître derrière le rideau tout poussiéreux de ma grand-mère. Je suis toujours aussi motivée, mais en ce moment je traverse des déserts. Des... ? Oui... Des déserts... Le désert de l'inspiration, le désert émotionnel, le désert de l'incompréhension...
Bref, toutes mes certitudes que je croyais bien fondées, avant d'entamer cette formation, se sont écroulées. J'ai donc besoin de temps pour intégrer de nouveaux concepts et m'habituer à fonctionner autrement.
Heureusement tous ces nouveaux concepts sont en train de s'installer en moi en toile de fond. Comment ? J'analyse tout ce que je lis, ce que je regarde pour saisir le mécanisme de ce qui fait que le lecteur ou l'auditeur soit scotché sur ce qu'il lit, voit ou entend. Rien que cela, c'est du boulot.
Écriture
Et maintenant, où en sont les montagnes russes de l'écriture ? Elles vont, elles viennent à leur aise... Mes neurones ont été reformatés, les idées s'ordonnent... Quelques nouvelles ont vu le jour :
" LE VOYAGE INITIATIQUE DE SOPHIE "
" ROMAN D'AMOUR D'UNE FRITE ET D'UN VIOLON
" ZAC ET LA MACHINE A REMONTER LE TEMPS "
" UN DANGEREUX PÉRIPLE "
Retrouvez mes parutions dans ce lien
Toutes mes nouvelles ne sont pas encore en ligne, mais c'est en cours...
En toile de fond : difficulté à vaincre
J'ai le schéma de mon livre avec le résumé de l'histoire. Les profils de mes personnages sont en construction. J'ai tout pour commencer à rédiger. J'ai campé l'introduction (qui peut encore changer) et pour me mettre à écrire, je bloque. Je pense que c'est normal. J'ai bloqué pareillement quand j'ai écrit mes nouvelles, enfin, sur certaines. Mon cerveau a encore du mal à appliquer ce que je lui ingurgite. Besoin de digérer ? Il ne faudrait que la digestion dure trop longtemps. Non, en fait, il doit s'agir de discipline, de volonté. Mettre en place une nouvelle habitude d'écriture n'est pas si facile quand on a passé des années à écrire intuitivement sans forcément respecter une structure.
Différents types d'écriture
Jusqu'à maintenant, j'ai écrit : de la poésie, des mémoires, des articles, des rapports professionnels... Et il est vrai que chaque catégorie d'écriture répond à des règles précises.
Pour la poésie : vous déposez vos émotions, vos états d'âme en respectant des structures en comptant les pieds pour les vers en vous cassant la tête. Où en vous laissant aller sur le chemin de la prose. C'est un choix en fonction de votre inspiration et de ce que vous voulez partager. Pour ma part, à ce stade, j'ai toujours privilégié l'émotion, c'est pourquoi j'ai souvent privilégié la prose, plus libre dans l'expression.
Rédiger ses mémoires : comment rendre son lecteur accro ? À ce jour, je n'en sais rien. J'ai commencé à rédiger les miennes sous forme de petites scènes chronologiques. J'y ai décrit mes saynètes avec autant d'émotion qu'il était possible. La question que je me pose : tout dépend de son propre parcours et du message que l'on veut faire passer. Raconter pour raconter n'est pas vraiment ma tasse de thé. Par contre, transmettre l'émotion pour redonner de l'espoir est plutôt ma priorité. Oui, je suis branché résilience.
Écrire des articles sur un blog, oui, mais comment, pour qui et pourquoi ? Telle est la question. Réfléchir à l'objectif oblige à se mettre à la place du lecteur. Chose pas toujours aisée, car l'on écrit souvent pour soi, pour se faire plaisir et non pour le plaisir du lecteur. Égoïsme de notre part ? Non, pas tout à fait. Cette attitude est humaine et tout à fait légitime. Bref, aspect à approfondir...
Pour conclure
Pratiquer les montagnes russes de l'écriture engendre émotions diverses, incertitude, doute... Une chose importante à retenir : se faire confiance, s'entrainer à écrire, encore et encore. Quand le jour viendra où aligner vos mots donnant naissance à vos idées comme une évidence, ce sera gagné ! Pour ma part, j'ai remarqué que lorsque l'écriture coulait comme une fontaine sans discontinuer, c'est que j'étais sur la bonne voie. Ça m'arrive souvent en fin de journée. J'ai surement gardé l'habitude de quand j'étais en activité professionnelle, je rentrais à la maison et hop, j'écrivais mes articles. Il n'est pas toujours évident de trouver le bon connecteur pour enclencher l'écoulement de la fontaine. Soyez attentif pour trouver le vôtre et ne le lâchez plus.
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