Ce matin, je m’apprêtais à écrire un article sur une campagne contre la haine en ligne et le cyber-harcèlement, un thème qui m’est cher, vous le savez, vous qui me lisez depuis longtemps…
Et puis je suis tombé sur ça, et comme beaucoup d’entre nous, la haine et le ressentiment (je connais mon gaillard) m’ont pris à la gorge…
sourceComment peut-on être aveuglé à ce point par son dogme libéral carnassier, qui a pourtant fait la démonstration de son échec patent au cœur même de cette crise sanitaire (on ne voit que trop bien ce que cela donne, en vrai, le marché libre et non faussé : la preuve par les masques.… ) au point d’en oublier l’humain, qui devrait être au centre de tout, plutôt que la sacro-sainte survie d’un système économique moribond et suffocant pour la plupart d’entre nous ?
Alors, pour conjurer le mal, j’ai voulu le circonscrire, pragmatiquement, comme à mon humble ordinaire, en tentant d’aller voir concrètement le contexte de ce qui parait immonde, en effet. Et je me suis retrouvé confronté à ça :
Bloqué ? Vraiment ? je souris…
Que dire qui ne soit vain devant un tel aveuglement idéologique absolu, jusqu’à l’absurde, que lui seul ne voit plus ? Alors, bien sûr, j’ai renoncé. Se lancer dans une aussi fastidieuse qu’inutile plaidoirie en faveur d’un système économique plus soucieux de l’humain ne servirait rien. Il n’y a pas de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre et cet énergumène en est un, assurément. Alors, je me suis dit que la plus judicieuse des réponses, après tout, sans haine, ni violence, ni sarcasme ni la moindre ironie d’aucune sorte, c’était sûrement celle-là :
Tout un chacun ne voit que trop bien ce qu’elle donne en ce moment, la doxa capitaliste et libérale. Et certaines morts en sont l’incarnation tragique. Et contre cela, cette prise de conscience de plus en plus générale, tu ne peux rien, Cédric Thomas, alias Jean Quatremer.