The Good Fight // Saison 4. Episode 1. The Gang Deals With Alternate Reality
Alors que la production de The Good Fight a été stoppée à cause du covid-19, la série a tout de même débuté et je dois avouer que j’attendais cette nouvelle saison avec impatience. A la fin de la saison précédente, le SWAT débarquait chez Diane et Kurt. Afin de changer un peu la dynamique dès le premier épisode et plutôt que de nous embarquer directement dans le rachat par STR Laurie du cabinet, la série nous offre une histoire imaginée où Diane se réveille avec Hillary Clinton présidente des Etats-Unis, le cancer est sur le point d’être guéri, mais Harvey Weinstein est client du cabinet et est accusé de harcèlement sexuel. Il y a quelque chose d’intéressant dans cet épisode de The Good Fight alors que Diane a longuement défendue Hillary. Dans cet épisode, elle se rend compte au travers de son imagination qu’il n’y a pas de monde meilleur avec tel ou tel Président. Elle imagine que le cabinet va couler à cause de la taxe Hillary, que Harvey doit rester client afin de sauver les meubles (c’est un peu ce qui s’est passé quand ils ont perdu Chumhum l’an dernier).
Pour un premier épisode, je ne m’attendais pas du tout à un rêve de Diane mais il s’avère être beaucoup plus imaginatif que l’on ne peut l’imaginer car on retrouve la dynamique qui anime Diane depuis le début. Notamment son engagement envers les femmes et contre toutes forces de harcèlement envers les femmes. Le dilemme que l’affaire Weinstein pose ici est intéressant car il met Diane face à ses convictions (qu’elle va refuser de renier), tout en nous offrant des moments succulents (bien que parfois un brin perché).
Les réalités alternatives c’est le genre d’intrigues qui passent ou qui cassent et dans le cas de The Good Fight, cela fonctionne plutôt bien, sans pour autant me donner l’impression que cet épisode est le point de départ de la saison 4. J’ai comme l’impression d’avoir vu un épisode bonus qui aurait été fait juste pour le plaisir et pas vraiment le lancement de quoi que ce soit. Le but est certes de faire prendre conscience que le monde de Trump n’est pas forcément le pire, notamment quand quelqu’un lui dit que ce qu’il aime bien chez Trump c’est le fait qu’il dit tout ce qu’il pense comme il le pense, sans tergiverser ou faire de faux semblants. Ce n’est pas totalement faux, car il a toujours dit (parfois maladroitement) tout ce qui lui passe par la tête, quitte à se faire de nombreux ennemis.
Ce n’est pas le meilleur épisode de The Good Fight mais certains moments m’ont tout de même surpris. Notamment le face à face dans les bois entre Diane et Kurt. C’est sûrement le moment le plus émouvant que la série nous ait offert et j’ai même versé ma petite larme. Cela reste cependant une belle opportunité pour les King d’imaginer le monde sans Trump mais avec Hillary.
Note : 7/10. En bref, je m’attendais à une explosion de surprises, on les a eu, mais peut-être pas celles que j’attendais. Reste une scène, terriblement émouvante, qui fait en grande partie la réussite de cette aventure… originale.