Avec le coronavirus, l'humanité a découvert que ce qu'elle croyait un acquis ne l'est pas.
En bouleversant l'équilibre des écosystème, notre développement a pour conséquence des mutations de virus, qui, en passant de l'animal à l'homme, produisent des épidémies mondiales. Qu'est-ce que cela signifie ?
Il peut y avoir des épidémies tueuses, de type Ebola (le taux de survie serait de 10%, d'après ce que j'ai lu), ou des épidémies à long terme, comme pourrait l'être l'actuelle, si l'on en croit un article que j'ai cité. Cela signifie une capacité d'intervention rapide pour le premier cas, et, dans le second, d'évoluer vers une "société du confinement", en aidant ceux qui ont tout à y perdre (industrie des événements et autres SDF) à y trouver une place.
Plus curieusement, il se pourrait que l'on entre dans une nouvelle ère. Pendant longtemps, du vent aux éruptions volcaniques, tout semblait un mystère à l'homme. Et si notre développement nous avait fait déclencher une instabilité nouvelle ? Dans un précédent billet il était question de percolation que produit une "hyper connexion", mais on peut aussi imaginer que l'humanité a suffisamment bouleversé le vivant pour que des phénomènes insoupçonnés se manifestent.
Comme les Pygmées dans la forêt vierge, pour qui tout est danger, nos sens doivent être aux aguets ? Une bonne nouvelle ? Quand, il avait une forêt vierge, le Pygmée était heureux.