blottir les mots dans l’entrebâillement de tous les instants
guipures échevelées sur le fil du sang
pour dire ce qui échappe au conceptualisable
pour faire miroiter le sas vers l’indicible
jeu de vérités chatoyantes se neutralisant mutuellement
la poésie est une autre dimension imperceptible
le sixième sens qui assourdit les cinq premiers
et emplit à la lie l’ébriété congénitale
où viennent s’échouer les lambeaux de soi
pour fleurir les tombeaux de sable de la mystique
en suivant le fil de pseudonymes1