Le periple continue. Cette fois-ci, dans les profondeurs de la Terre Promise et non plus dans le cadre d`un banal survol propre a une premiere approche.
Le sud est a l`honneur : Tel-Aviv a nouveau, la Mer morte, Massada, la reserve d`Ein Gedi, le desert du Neguev, et la ville sainte :Â Al-Qodse, Ieroushalaim ou Jerusalem selon la religion a laquelle on repond.
Entre les vagues check-point qui parsement les routes ou les jeunes appeles de Tsahal semblent s`ennuyer plus qu`autre chose, les abords salins de la Mer morte, le Mur des lamentations peuple d`haredim (les juifs orthodoxes tout de noir vetus) pour shabbat et les gazelles sauvages gambadant dans les rues desertees de Mitzpe Ramon.
Reposante parfois, comme au sommet de Massada alors que le soleil se leve a l`horizon derriere les montagnes jordaniennes ; amiclae ailleurs, quand un juif age se balladant dans la vieille ville de Jerusalem vient vous embrasser en vous souhaitant la bienvenue ; merveilleuse aux alentours de la tombe de Ben Gourion au detour d`un chemin sobre et emouvant ; inhospitaliere quand un groupe de loubavitch vous toise au passage, vous jettant un regard suspicieux ; menteuse quand elle presente une histoire faussee, emprunte de nationalismo-sionisme ou de manicheisme dans le musee de la Hagana ou celui de la Diaspora ; joviale dans un bar a concert de Tel Aviv ou de Jerusalem ; pieuse dans les ruelles etroites de la vieille ville de Jerusalem ; haineuse quand Tsahal est surepresente dans cette meme vieille ville, surveillant les musulmans-Palestiniens ; emouvante aux abords d`Arad, ville d`Amos Oz…Â Vous l`aurez compris, la terre d`Israel est multile, ni blanche ni noire, mais tout en teinte de gris, bien helas souvent trop sombre dans les mentalites.
Reste l`immensite du territoire malgre sa surface reduite, ses etendues desertiques silencieuses et fascinantes, son air sale brasse par le vent aux environs de la Mer morte, son humilite aux abords du lieu ou repose Ben Gourion. Reste la multilicite des mentalites ; ce champ des possibles qui doit encore tout accomplir.
Shalom, Salam, et a tres vite, avant que ce periple ne prenne fin.