Westworld // Saison 3. Episode 4. The Mother of Exiles.
Est-ce l’histoire de William a réellement de l’importance maintenant ? Le fait que l’on nous révéler la vraie identité de l’Homme en Noir était l’une des grandes intrigues de la première saison. Dans la saison 2, William était présent mais tout cela s’est révélé assez décevant compte tenu du fait que l’histoire s’est arrêtée au meurtre de sa fille et pas grand chose de plus. Dans ce nouvel épisode, « The Mother of Exiles », il retourne à la maison et tourmenté par le fait qu’il ne serait plus vraiment lui, que quelqu’un (probablement Dolores) a tué le vrai William et maintenant il n’est qu’un « hôte » qui pense être un être humain. C’est en tout cas quelque chose de ce genre là que Westworld tente de jouer. Les scènes de William dans cet épisode sont suffisamment sympathiques pour que l’on ait envie de suivre le destin du personnage mais les dialogues ne sont pas toujours brillants. On a l’impression que tout cela n’est fait que pour mettre en place des éléments sans que cela n’ait de réel impact palpitant. Car rien dans les dialogues ne parvient à devenir aussi intelligent que les trois épisodes précédents. Le seul truc qui fait que cela fonctionne encore c’est Ed Harris.
Ce dernier vend toujours aussi bien le personnage et je me délecte toujours de sa présence. Il ne manquait pas dans les trois épisodes précédents, mais il apporte ici un souvenir du passé de Westworld tout en nous engageant vers le futur. Cet épisode continue aussi ce qui a été construit depuis le début de la saison : une série plus fun en générale, moins labyrinthique et donc plus divertissante. Si cela peut être une déception pour ceux qui aimaient les jeux des deux premières saisons, cette nouvelle ambiance sied tout aussi bien à Westworld. C’est plus fluide, moins incompréhensible et donc plus logique. Cet épisode résout même un mystère introduit dans l’épisode précédent sur l’identité qui est dans l’esprit de Charlotte. Le seul truc que je trouve problématique jusqu’à présent ce sont les enjeux. Si dans les saisons 1 et 2 il y avait le parc et l’extérieur du parc, cette année la série ne nous replonge pas vraiment dans le parc, mais plutôt dans des intrigues qui n’ont pas encore d’implication réelles. C’est fun, divertissant, mais j’attends qu’il y ait des enjeux et un vrai but final que j’ai du mal à entrevoir pour le moment.
Dans le reste de l’épisode, j’aime bien la présence de Maeve même si une fois de plus j’ai du mal à entrevoir les enjeux de cette histoire. J’ai comme l’impression que Westworld veut surtout ici présenter une jolie scène d’action (entrecoupée d’autres scènes, ce qui gâche un peu la chorégraphie du moment). Tout n’est donc pas parfait dans cet épisode, même Bernard et son histoire, malgré la fluidité du récit, reste un élément intéressant qui n’a pas le temps d’éclore. Avec tant d’histoires en parallèle et tant de problèmes autour de plusieurs personnages, Westworld a besoin de clarifier des situations.
Note : 7/10. En bref, je commence à trouver la saison parfois un peu trop divertissante et pas assez intelligente. Disons que cela manque… d’enjeux.