Court métrage qui aurait pu être, qui va, qui sera... réalisé dans le cadre de l'atelier cinéma du collège entre novembre 2019 et... le futur ?
La situation de crise sanitaire a interrompu notre tournage (merci le coronavirus). A l'annonce de la fermeture des écoles, c'est une des premières choses à laquelle j'ai pensé : le travail des élèves qui va rester inachevé... " jusqu'à nouvel ordre "... Avec le risque qu'il reste inachevé " tout court " (ce qui, pour un court métrage n'a rien d'un comble).
C'est une vingtaine d'élèves qui suit l'atelier, toujours encadré par notre cher intervenant, Baptiste Grandin, et deux professeurs. L'idée proposée, c'était le harcèlement à l'école. Trempé dans la fantaisie, pour éviter la déprime, le sujet a inspiré les élèves qui ont fabriqué un récit plutôt excitant. Cependant, cette année, la forme envisagée nous a placés dans une situation de triple défi : un court métrage avec tournage en extérieur (!), en couleur (!!) et parlant (!!!). Les circonstances en ont rajouté un autre de taille : un court à tourner l'année où le covid-19 a rattrapé nos campagnes...
Bon, il faut se dire que les élèves ont déjà pu partager quelques séances sympas, nourries d'extraits de films variés sur la thématique du harcèlement et plus largement de la discrimination : de This is England à Silent voice, en passant par les méchancetés à répétition de l'incontournable Biff Tannen ou les cailloux jetés sur le pauvre Gump, sans parler des différends entre Flash Thompson et Parker, le second étant le souffre-douleur du premier, à moins que ce ne soit l'inverse. Des différents bouts de récits composés, c'est finalement le super-héroïsme qui est venu percuter le point de départ...
Plusieurs scènes ont été tournées. Même des effets spéciaux ont été testés (parfois hautement dangereux, merci Laurent !). Et toutes ces piles que l'on a collectées... Et maintenant ? Beh, on attend qu'Alcaline Girl vienne nous sauver... ou bien, chers élèves, Martine, Baptiste, on continuera à l'imaginer.