Claudel, Philippe, La petite fille de Monsieur Linh, Le Livre de Poche, 2007, 183p.
4ème de couverture: C'est un vieil homme debout à l'arrière d'un bateau.
Il serre dans ses bras une valise légère et un nouveau-né, plus léger encore que la valise. Le vieil homme se nomme Monsieur Linh. Il est seul désormais à savoir qu'il s'appelle ainsi. Debout à la poupe du bateau, il voit s'éloigner son pays, celui de ses ancêtres et de ses morts, tandis que dans ses bras l'enfant dort. Le pays s'éloigne, devient infiniment petit, et Monsieur Linh le regarde disparaître à l'horizon, pendant des heures, malgré le vent qui souffle et le chahute comme une marionnette.
Mon opinion: bien. Philippe Claudel nous offre un roman à l'écriture simple, sobre au service d'une réflexion sur l'exil, la douleur que cause la perte d'un être cher, l'amitié, le regard des autres... Autour de deux personnages que tout différencie se tisse une histoire d'amitié, d'échange sans dialogues, où la présence de l'autre suffit à remplir sa vie d'un peu de bonheur... C'est simple, triste, émouvant mais beau à la fois...
Les avis d'Amanda, Tamara, Kalistina, Cathe, Lisa, et bien d'autres encore...