Il y aurait beaucoup à dire, comme à écrire, sur la carrière particulièrement riche en abjections en tous genres de ce préfet particulièrement problématique là. Il n’est pas rare de lire ici et là qu’il s’agirait d’un personnage « aux méthodes controversées« . Doux euphémisme que voilà, pour parler de quelqu’un qui ne s’est jamais véritablement embarrassé ni de morale, ni d’éthique, ni tout simplement de respect de l’être humain.
J’ai tenté de glaner ici pour vous quelques exemples significatifs. Le plus récent, avant l’épisode de la polémique actuelle, sur laquelle je reviendrai après, c’est celui-ci :
sourceJ’avais évoqué cette agression policière, pendant laquelle au moins une femme avait été violemment malmenée, entraînant à juste titre une cascade de réactions des associations féministes, ici. Mais l’odieux n’en est pas à son coup d’essai.
Moi qui suis de (très) près depuis des années le dossier de ces violences policières qui sous Macron n’existeraient pas, je ne compte plus les affaires de personnes mutilées par des LBD ou des grenades sous son autorité… comme ici :
sourceMême au sein des services de l’état, au ministère de l’Intérieur, il est particulièrement décrié et ses méthodes, vilipendées, c’est dire assez… Sa nomination à Paris l’année dernière a ainsi, selon cet article, fait beaucoup d’heureux à Bordeaux, même au sein des services préfectoraux, et de la Police…
Lallement n’a rien d’un spécialiste de l’ordre public. «C’est un préfet fou furieux, hoquette un ancien directeur central de la sécurité publique. Il a les dents qui rayent le parquet depuis toujours. En 2012, il voulait déjà avoir la mainmise sur la police et la gendarmerie à l’époque où il était secrétaire général du ministère de l’Intérieur [Valls, ndlr].Il a toujours voulu faire de la police opérationnelle, jusque-là il était tenu à l’écart avec une perche.» Prendre la tête de la préfecture de police de Paris, Didier Lallement y pensait donc depuis longtemps. «C’était son rêve absolu, il vient de toucher le graal», confie un proche. (source)
(on aura relevé ici qu’il fut un proche du tout aussi immonde fauxcialiste Valls, justement surnommé « manu militari », pas vraiment un hasard…).
Lorsqu’il était à Bordeaux, son action a été sévèrement jugée par les acteurs locaux de la défense des droits humains, comme cet article le relate :
sourcesourcesourceOn se souvient également de propos de sa part qui révèlent ses présupposés idéologiques éminemment discutables, et qui en plus de pouvoir être interprétés en effet à juste titre comme un manquement au devoir de réserve, révèlent un profond mépris social qui m’est insupportable…
sourcePour en revenir à présent, pour conclure, à cette récente polémique à propos de sa déclaration sur le coronavirus, qui a déclenché une vague d’indignation justifiées, il s’était déjà illustré à son immonde manière en pratiquant cette intimidation même pas déguisée…
sourceMais comme l’intimidation ne lui suffisait pas, il lui fallait donc aller plus loin et aggraver son cas en prétendant que si des gens en mourraient, c’est qu’ils.elles l’avaient bien cherché…
« Ceux qui sont aujourd’hui hospitalisés, ceux qu’on trouve dans les réanimations, désormais aujourd’hui, ce sont ceux qui au début du confinement, sont ceux qui ne l’ont pas respecté, c’est très simple. Il y a une corrélation très simple. » Didier Lallement, préfet de Paris, était interrogé en marge d’une opération de contrôle visant à empêcher les Parisiens de partir en vacances pendant la crise du coronavirus.
source
Et comme nous sommes tous tellement mal comprenants, la préfecture de Police de Paris, dont il est – il est utile de le préciser – le « responsable » (ma non tropo…) a publié ce communiqué :
… Il ne regrette rien du tout, l’ensemble de sa vie et de son œuvre parlent pour lui. S’il était capable de la moindre empathie, ça se saurait, de l’aveu même de ceux qui l’ont fréquenté professionnellement.
sourceEn outre, ses propos sont tout simplement faux. Tous les malades en réanimation n’ont pas violé le confinement, la preuve par les morts en Ehpad, qui jusqu’à preuve du contraire auraient bien du mal à le violer, si l’on veut absolument faire dans l’humour noir que serait la politesse du désespoir…
Face à ce genre d’individus immondes, en effet, il n’est sûrement pas très loin. De quoi désespérer en notre commune humanité : qu’ai-je vraiment de commun avec cette ordure là ?
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