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Suunto a fait un coup de poker en concevant la Suunto 7 : s’associer à Google (Wear OS) pour combler d’un coup se retard dans le domaine des montres connectées. L’idée n’est pas saugrenue (Polar avait eu la même il y a quelques années en sortant la M600). Il s’agit de fusionner l’expertise sportive de Suunto avec l’expertise smartwatch de Wear OS.
Wear OS apporte beaucoup de choses à la Suunto 7, qui étaient jusque-là absentes de toute la gamme de montres GPS Suunto : lecteur de musique, paiement sans contact, météo, calendrier, magasin de téléchargement d’applications.
Mais comme souvent, il ne faut pas s’arrêter à une description sur une fiche produit, il reste à tester comment tout ça s’emboite et quel est le résultat en termes d’utilisabilité. Car à n’en pas douter, cette Suunto7 Wear OS va décontenancer la majorité des habitués de montres Suunto, qui risquent d’avoir du mal à s’y retrouver.
Avertissement : ce test est particulier et couvrira les 2 aspects (sport et smartwatch) de la Suunto 7. Je n’ai pas testé la Suunto 7 comme j’ai testé la Suunto 9 Baro. Si je l’avais fait, je n’aurais fait que relever des points négatifs. Non, le but de cet article est bien de vous présenter toutes les capacités de la Suunto 7 pour comprendre ce qu’elle peut et ne peut pas faire. A partir de là, chacun décidera si cette montre GPS répond à ses besoins ou pas.
Verdict
La Suunto 7 est sans aucune hésitation la meilleure montre Wear OS pour le sport. Mais ce n’est pas une montre GPS Suunto comme les autres et on peut même se demander si elle a bien sa place entre la Suunto 5 et la Suunto 9…
POUR
Cartographie hors ligne
Lecteur de musique
Super écran tactile
Google Play Store CONTRE
Pas de suivi d’itinéraire
Complexité dans la gestion des app
A recharger tous les jours
Suivi d’activité quotidienne limité
Incompatible avec les capteurs externes
Wear OS et iPhone
Initialement, Wear OS a été développé pour les montres connectées avec un smartphone Android. Il y avait beaucoup de limitations lorsqu’il était utilisé avec un iPhone. Les choses ont évolué depuis 2 ans, Google ayant largement amélioré la compatibilité avec les smartphones Apple :
- Accès au Google Play Store directement depuis la montre
- Google assistant sur la montre en plus de Siri sur l’iPhone
- Google Pay
- Google Music Play
Perso, j’ai un iPhone et c’est le seul téléphone que j’ai utilisé pour ce test. Tout ce que vous lirez dans ce test fonctionnera donc aussi bien avec un téléphone Android qu’avec un iPhone.
Après, il y a quelques limitations :
- On ne peut pas répondre aux SMS directement depuis la montre
- Certaines applications ne sont pas disponibles au téléchargement (comme WhatsApp et Facebook Messenger)
Les applications à télécharger sur son smartphone
Avant même de présenter la Suunto 7, je vais faire une digression autour des applications pour que vous compreniez bien comment Suunto et Wear OS s’emboitent et comment tout ça fonctionne.
Il faudra à minima :
- Wear OS pour configurer la montre
- Suunto pour visualiser l’historique des activités sportives et toutes les statistiques qui vont avec. On parle bien de la ‘nouvelle’ appli Suunto, car la Suunto 7 n’est pas compatible avec Movescount.
Après, on peut y ajouter :
- Google Fit pour suivre l’activité quotidienne
- Play Music ou Spotify pour écouter de la musique
- ViewRanger pour faire du suivi d’itinéraire
OK, je comprends bien que ça complexifie les choses, ne serait-ce que parce qu’il faut créer un compte sur chacune de ses applications et qu’il faut jongler d’une appli à l’autre en fonction de ce qu’on veut voir.
Alors vous pourriez vous dire : « pas besoin de Google Fit, je suivrai mon activité quotidienne dans l’application Suunto ». Et là, on touche du doigt le premier point sur lequel Suunto a merdé : les données d’activité quotidienne (nombre de pas, calories, sommeil, fréquence cardiaque en continu, etc) ne sont pas transférées sur l’appli Suunto.
A partir de ce constat, la question est : « y a-t-il des chances que ça évolue dans une prochaine mise à jour ? »
La réponse n’est pas évidente. En tout cas moins évidente que pour les autres montres Suunto 3, 5 ou 9. En effet, il faut bien comprendre que sur la Suunto7, Suunto n’a pas la main sur tout. Suunto ne représente qu’une goutte d’eau sur le marché des montres connectées sous Wear OS. Et ce ne sera pas facile de défendre auprès de Google leurs priorités de développement face à un fabricant comme Fossil. Par exemple, à la question « est-ce que Suunto va pouvoir améliorer l’autonomie par une mise à jour ? Ma réponse est non.
Mais Google dispose d’une énorme force de frappe dans le développement informatique et ils sont en train de construire une feuille de route des nouvelles fonctionnalités qui vont arriver dans les mois à venir sur Wear OS.
Présentation de la Suunto 7
Visuellement, on voit tout de suite qu’on a affaire à une montre GPS Suunto. On pourrait presque la confondre avec une Spartan Sport Wrist HR. Le petit détail qui la différencie, ce sont les petits traits gris sur les 4 points cardinaux de la lunette. C’est assez discret sur la version Black, c’est plus visible sur la version Copper.
Niveau design, c’est une belle montre (remarque de mon kiné) qu’on portera sans problème en dehors des séances de sport. Il y a 5 versions de coloris :
- Black
- Black Lime
- Graphite Copper
- Sandstone Rosegold
- White Burgundy
Les 2 derniers visent plutôt la clientèle féminine. OK pour les couleurs, mais il faut quand même souligner que c’est une grosse montre GPS. Avec un boitier de 50mm de diamètre, elle est plus proche de la Fenix 6X Pro Solar (51mm) que de la Forerunner 245 (42mm). C’est le même format que la Suunto 9 Baro, avec juste 1mm d’épaisseur en moins (15,3mm contre 16,8).
Il y a quand même un gain substantiel sur la balance, puisque la Suunto 7 pèse 70g alors que la Suunto 9 Baro pèse 81g. C’est encore plus notable lorsqu’on la compare avec la Suunto 5 qui, bien qu’ayant un boitier de 46 x 46 x 14mm pèse 66g. Donc l’impression générale est celle d’une grosse montre mais qui parait relativement légère.
J’ai parlé du petit détail de lunette pour différencier la Suunto 7 des autres montres GPS Suunto mais en fait, le vrai détail qui permet de l’identifier à coup sûr, c’est la présence de 4 boutons. La différence ne s’arrête pas juste au 4e bouton situé en haut en gauche ; en fait toutes les fonctions des boutons ont changé.
- En haut à gauche : ouvre la liste des applications, retour à la watchface ou lancement de l’assistant Google (par un appui long)
- En haut à droite : ouvre l’application Suunto pour enregistrer une séance de sport ou accès au journal d’entrainement (par un appui long)
- Au milieu et en bas à droite : ces 2 boutons sont paramétrables, c’est-à-dire qu’on peut choisir de lancer n’importe quelle application de la montre à partir de ces boutons (alarme, boussole, chrono, paiement sans contact, météo, calendrier, Spotify, etc)
En complément de tout ça, on peut bien évidemment utiliser l’écran tactile pour naviguer dans les menus et les widgets. Petite précision en passant : dans Wear OS, les ‘widgets’ sont appelés ‘cartes’. Je ne vais pas employer ce terme dans ce test, car il induit une confusion entre les cartes de Wear OS et les cartes au sens cartographie sur les profils sportifs (une fonctionnalité phare de la Suunto 7). A force de lire des tests sur le blog, vous devez être habitué à la dénomination widgets.
On affiche :
- Les notifications d’un glissé vers le haut
- Les widgets d’un glissé vers la gauche
- Le panneau de configuration d’un glissé vers le bas
- L’assistant Google d’un glissé vers la droite
Revenons à l’écran. Suunto n’a pas lésiné sur l’écran. C’est le meilleur écran que j’ai pu rencontrer sur tous les tests. C’est un écran de 35mm, la même taille que la Suunto 9 Baro et la Fenix 6X Pro Solar. Mais alors la résolution est de 454×454 pixels, contre 320×300 pour la Suunto 9 baro et 280×280 pour la Fenix 6X Pro Solar !
Il s’agit d’un écran OLED et pas transréflectif. C’est-à-dire que c’est un écran du même type que celui de l’Apple Watch : lumineux, avec plein de couleurs et un bon contraste. L’inconvénient technique, c’est qu’il consomme plus d’énergie. Par défaut, l’extinction automatique est activée. C’est-à-dire qu’il s’allume par une pression de bouton, un mouvement de poignet ou un double tap sur l’écran et s’éteint au bout de 5 à 6 secondes.
Le reproche que je peux lui faire c’est qu’il faut une bonne seconde pour qu’il s’allume. Ca parait une éternité en fait. Vous levez le poignet, regardez votre montre et là, elle reste toute noire (et vous avez l’air d’un con). Au moment où vous vous apprêtez à refaire un mouvement en pensant que ça n’a pas fonctionné, pouf, l’écran s’allume. Donc : l’activation par mouvement du poignet fonctionne très bien (pas 3 fois sur 4 comme sur certaines montres connectées) mais il faut attendre un moment pour que la montre sorte du mode économie d’énergie pour allumer l’écran.
Sinon, il y a la possibilité d’activer l’écran en permanence, mais ça diminue l’autonomie.
Pour finir avec l’écran, il est super réactif. Il n’y a pas que l’écran qui joue sur ce facteur, mais aussi le processeur de la montre. Et là, franchement, c’est du bonheur. C’est réactif, fluide, ça déroule, les mouvements (tap, swipe) sont bien détectés et interprétés. Je n’ai pas testé l’Apple Watch, mais c’est le meilleur écran tactile que j’ai testé.
La watchface par défaut est exclusive à la Suunto 7 et représente la heatmap de la zone où l’on se trouve. Si on bouge, elle change. On peut zoomer et aussi choisir la heatmap qu’on souhaite utiliser (course à pied, VTT, ski, etc). Sympa et surtout très jolie.
Le bracelet est beaucoup plus souple et extensible que sur les autres montres Suunto. On peut le remplacer facilement grâce à un système de tirette sur l’axe.
L’étanchéité est assurée à 50m, donc on peut nager sans problème avec.
Il y a eu du changement au niveau des capteurs.
Suunto a abandonné le capteur cardio Valencell qui avait été utilisé sur toutes les montres cardio GPS de Suunto depuis la Spartan Sport Wrist HR. Visiblement, c’est une contrainte imposée par Wear OS, qui n’est compatible qu’avec une liste donnée de capteurs cardio. Le capteur est fourni par Pixart et c’est LifeQ qui fournit les algorithmes de traitement des données. LifeQ n’est pas un petit nouveau puisque c’est le partenaire qu’avait choisi TomTom pour ses montres cardio GPS. Maintenant, c’est quand même une révolution pour Suunto et il va falloir confirmer par des tests que ce choix a bien permis d’améliorer la précision cardio (voir paragraphe ci-dessous pour la précision).
Attention au moment du déballage : Suunto a décidé de protéger le capteur cardio optique par un tout petit bout de film plastique transparent. OK, c’est peut-être utile mais il passe facilement inaperçu et je dois avouer que j’ai failli mettre la Suunto 7 à mon poignet sans l’enlever. Remarquez, ça aurait été une bonne explication pour des mauvais résultats de comparaison de précision du capteur cardio optique…
Vient ensuite la puce GPS. Il n’y a pas de communication officielle de Suunto sur le sujet, mais avec 12h d’autonomie en enregistrement GPS avec écran éteint, je doute que la Suunto 7 soit équipée de la puce basse consommation de Sony (celle qui équipe toutes les montres GPS de toutes les marques depuis 1 an). Difficile d’expliquer ce choix (d’autant que l’autonomie est un critère de choix pour les possesseurs historiques de montre Suunto). Peut-être est-ce dû à une contrainte d’intégration avec la puce Qualcomm qui sert de processeur.
L’altimètre barométrique n’a pas été oublié, ce qui permet aussi de faire tourner l’algorithme FusedAlti pour gagner en précision sur les mesures d’altitude.
Le connecteur du câble de recharge a également été modifié. Il est toujours aimanté, mais il ressemble plus à celui de la Vantage V et vient couvrir le capteur cardio optique.
Enfin, la montre est équipée d’un micro (pour parler à l’assistant Google), mais pas de hautparleur. Heureusement, le Bluetooth permet de connecter des écouteurs ou une enceinte. Le Wifi permet quant à lui de télécharger les applications et les cartes.
Le premier truc qui m’a énervé dans la configuration de la Suunto 7, c’est qu’on est limité à 5 widgets. Le but d’une smartwatch, c’est justement de pouvoir intégrer plein de choses dessus, de récupérer et d’afficher plein d’infos. J’ai activé 13 widgets sur la Garmin que je porte sur l’autre poignet. Et là, on est limité à 5 widgets, à choisir parmi une liste de 9 possibles :
- Historique hebdomadaire Suunto
- Vue d’ensemble Suunto (mensuelle)
- Objectifs Google Fit
- Météo
- Calendrier
- News
- Fréquence cardiaque
- Points cardio
- Minuteur (pour faire cuire les pâtes)
En termes de fonctionnalités, Suunto a développé sur Wear OS une application pour le sport qui prend la place d’une application comme une autre. Elle est installée de base sur la Suunto 7, au même titre que Google Pay ou Google Fit.
Techniquement, il est même toujours possible d’enregistrer une séance de sport sans passer par l’application Suunto mais en utilisant Google Fit. Elle propose déjà une centaine de profils sportifs, de la course à pied au kite surf, en passant par le badminton. Mais bon, c’est pas le but. L’intérêt de la Suunto 7, c’est de bénéficier de données plus techniques (EPOC, PTE, récupération) et de les transférer ensuite dans l’appli Suunto.
On retrouve dans l’appli Suunto (sur la Suunto 7) la majorité des profils sportifs auxquels on est habitué chez Suunto (une centaine), avec des déclinaisons intérieur / extérieur, route / sentier. Mais on ne retrouve pas de profil pour le triathlon, ni pour la natation en eau libre.
- Course à pied, trail, tapis de course, athlétisme
- Cyclisme, home trainer, VTT, trajets quotidiens
- Natation en piscine et en eau libre
- Marche, rando, marche nordique, alpinisme
- Musculation, HIIT, kettlebell
- Course d’obstacles, course d’orientation
- Roller, ski roues
- Rameur, stand-up paddle, kayak, kite-surf
- Ski alpin, ski de rando, télémark, ski de fond, raquettes à neige
- Plus tout plein de sports hétéroclites comme l’équitation, la boxe et l’escalade, etc
Notez que certaines activités sont déclinées en plusieurs profils. Par exemple, en course à pied, on trouve un profil de base, un profil pour le fractionné et un profil pour les courses officielles. L’idée est que ces profils ont des réglages (notamment dans l’affichage des champs de donnée) différents.
Les possibilités de personnalisation et de paramétrage sont aussi réduites. Pas possible par exemple de personnaliser l’affichage des champs de donnée, ni de coupler quelque capteur externe que ce soit (ceinture cardio, footpod, capteur vélo, etc). Ces 2 limitations vont faire grimacer les sportifs d’un certain niveau. En effet, difficile de se lancer à la quête d’un chrono dans un sport d’endurance sans ceinture cardio pour s’entrainer et sans possibilité de personnaliser l’affichage des écrans. Dans ce cas, il faudra passer par une application téléchargée sur la Google Play Store (comme Ghost Race), qui permet l’utilisation de capteurs externes, même le capteur de puissance Stryd.
La grosse nouveauté de la Suunto 7, c’est bien évidemment la cartographie. Et on parle là de cartographie hors ligne, c’est-à-dire disponible sur la montre même sans connexion Bluetooth, Wifi ou 3G. Jusqu’à maintenant, il n’y a que Garmin et Casio qui sont capables de l’offrir. Garmin étant la seule marque à proposer un package complet d’outils de navigation. La montagne étant le créneau historique de Suunto, on aurait pu espérer avoir le premier vrai concurrent des Fenix 5 Plus et Fenix 6. Ayant déjà testé les 3 Casio WSD-Fxx, j’avais un doute… qui s’est confirmé lors du test de la Suunto 7 (voir la section Cartographie et navigation ci-dessous).
En plus des cartes topographiques, Suunto a ajouté sa petite touche personnelle au travers des cartes de chaleur. Ces cartes de chaleur que j’affectionne tant, qu’on peut voir sur Movescount et sur l’appli Suunto, peuvent maintenant être visualisée en direct sur la Suunto 7.
Il y a beaucoup d’autres applications disponibles sur Wear OS, au travers de téléchargements du Google Play Store : lecteur de musique, paiement sans contact, météo, calendrier. Toutes ces choses qui manquaient à Suunto sont apportées par l’OS de Google.
Vous trouverez dans les sections suivantes :
- Les déceptions, au premier titre desquelles le lecteur de musique
- La liste des meilleures applications à télécharger sur la Suunto 7
La Suunto 7 reçoit les smart notifications comme n’importe quelle montre connectée. Mais il y a de petites différences entre une utilisation avec un iPhone et un smartphone Android.
J’ai un iPhone et le constat que j’ai fait, c’est que malheureusement, ça complique tout. Certes Wear OS est compatible avec un iPhone (ce qui n’était pas le cas dans les premières versions), mais tout est rendu plus compliqué et certaines applications ne sont pas disponibles au téléchargement. Voir les sections Montre connectée et Les meilleures applications à télécharger en fin d’article.
Télécharger le manuel utilisateur
Autonomie
La Suunto 7 est comparable aux autres montres connectées tournant sous Wear OS : c’est un gouffre à énergie. Et là, Suunto ne pourra pas faire grand-chose pour optimiser ça à l’avenir, c’est dans la main de Google.
On est sur une recharge par 24h. Suunto annonce « jusqu’à 2 jours », mais c’est impossible. A la rigueur 36h (recharge le matin du jour J et recharge le soir du jour J+1). La montre se décharge déjà de 12 à 15% par nuit, juste en étant en mode économie d’énergie (et sans même enregistrer le sommeil). Ensuite, ça dépend de l’utilisation pendant la journée (nombre de notifications, nombre d’activations de l’écran, etc), mais en gros il faudra la recharger tous les jours. Remarquez, comme elle ne suit pas le sommeil, on peut la recharger la nuit sans problème.
Et ça, c’était sans activation de l’écran en permanence et sans séance de sport.
Bon, une séance d’une heure de course à pied (avec GPS), ça passe.
En enregistrement GPS, Suunto annonce 12h d’autonomie. Je dirais plutôt 8 à 9, avec GPS, cardio et cartographie. C’est peu par rapport aux autres montres GPS, qui dépassent maintenant facilement les 24h, mais c’est assez pour courir un marathon sans objectif de chrono (ce qui est le cas de la majorité des participants du marathon de Paris).
Si on active l’écran en permanence, alors l’autonomie en prend un coup : 3h30…
Le mode économie d’énergie peut être activé manuellement pour tenir jusqu’à la fin de journée avec les quelques derniers pourcents de batterie. Mais dans ce cas, les notifications sont désactivées (la Suunto 7 passe en mode avion) et la montre n’affiche plus que l’heure et la date. La Suunto 7 vous propose de passer dans ce mode lorsqu’il ne reste plus que 10% de batterie.
Le souci, c’est que Suunto n’a aucun levier pour améliorer les performances de la Suunto 7 en termes d’autonomie. Tout ça vient principalement de Wear OS et il n’y a que Google qui pourra le faire évoluer. Et même là, ce n’est pas sûr que ce soit possible par mise à jour logicielle, ça demandera peut-être de changer de puce Qualcomm, ce qui ne serait possible que sur une Suunto 7 v2…
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Running
Sur la première semaine de ce test, j’ai trouvé le GPS fix particulièrement long. Genre 1 minute. Et puis sans que je comprenne ce qui a changé, il est devenu plus ‘normal’, une petite dizaine de secondes, lors des séances suivantes.
Il n’y a que 3 options de personnalisation pour chaque profil sportif :
- Activer/désactiver les vibrations
- Activer/désactiver les bips
- Garder l’écran allumer ou l’extinction automatique
L’option d’activation de l’écran en permanence bouffe énormément de batterie (3 fois plus d’après mes tests), mais le problème avec l’activation par rotation du poignet, c’est qu’il y a un temps de latence d’une bonne seconde entre la rotation et l’affichage. Et quand on court, c’est pénible de garder devant soit le bras relevé en attendant que cette put*** de montre s’allume…
La mise en page de base intègre 4 champs de données + 1 jaune cardio (arc de cercle autour de l’écran qui indique la zone cardio) + heure.
Quelques outils d’entrainement sont disponibles nativement sur la Suunto7. Même s’ils sont rares. On peut utiliser des tours manuels et automatiques. Mais les tours automatiques ne peuvent pas être personnalisés. Pour la course à pied, je pense que tout le monde utilise des tours auto de 1km, ça va. Mais pour les autres sports, c’est différent.
Il n’y a pas de programmation d’entrainement.
L’écran est lisible même dehors en plein soleil. Il ressort parfois un peu pâle sur les photos mais en réalité, il reste bien lisible, avec un bon contraste et une forte saturation des couleurs.
L’allure est affichée à la seconde près et est assez stable, donc exploitable.
Le truc qui est dommage, c’est qu’il n’y a pas d’écran de commande de musique dans l’appli Suunto. Sur les montres GPS Garmin dotées d’un lecteur de musique, il suffit de faire défiler les écrans pour arriver sur le contrôle de la musique. Sur la Suunto 7, il faut quitter l’appli Suunto (appui sur le bouton de gauche) et basculer sur l’appli musique. Lappli Suunto continue alors à tourner en tâche de fond. Il faut ensuite rebasculer dans l’autre sens pour retrouver ‘affichage des écrans de donnée.
En fin de séance, les statistiques sont très fournies, avec des nombres, des graphiques, des histogrammes, le PTE (peak training effect), l’EPOC (excess post-exercice oxygen consumption) et le temps de récupération. Des données que vous ne trouverez sur aucune autre montre connectée Wear OS.
Autres sports
La natation est probablement le domaine sportif le plus avancé. En tout cas, largement au-dessus de ce que la plupart des gens attendent d’une smartwatch.
Pour commencer, sachez que l’écran tactile fonctionne parfaitement bien même quand on est dans la piscine (doigt mouillé et écran plein de gouttes d’eau). J’ai jamais vu ça.
Ensuite, la montre détecte automatiquement les pauses en bout de longueur. On retrouve donc les séries dans l’applications Suunto sans qu’on n’ait besoin de toucher un seul bouton dans l’eau. Et puis il y a un mode natation en eau libre. Les données d’analyse post-séance sont également poussées : SWOLF, récupération, EPOX, PTE.
Par contre, il n’y a pas de mode drill qui permet de prendre en compte les longueurs d’éducatif réalisées avec une planche.
Il y a une centaine de profils sportifs, mais aucune activité multisports (triathlon, swimrun, run & bike), ni la possibilité de changer de profil à la volée comme sur les autres montres GPS Suunto.
Cartographie et navigation
La Suunto 7 n’est pas plus typée outdoor que la Suunto 9 Baro, mais c’est la seule montre GPS Suunto à être compatible avec de la cartographie OpenStreetMap embarquée (disponible hors connexion Bluetooth, Wifi ou 3G).
Lorsqu’on la sort de la boite, il n’y a pas de carte en mémoire de la Suunto 7. Il faut la télécharger par Wifi. Sauf qu’on est limité à un carré de 56km de côté. On ne peut pas télécharger la cartographie de toute la France d’un coup.
Mais ce n’est pas tout. Ce qui m’a le plus déçu, c’est qu’on ne peut télécharger qu’un seul carré à la fois ! Vous partez en vacances ? Il faudra télécharger (montre sur chargeur et connectée au Wifi) la zone où vous allez. Vous rentrez de vacances ? Il faudra re-télécharger la carte de la zone autour de votre domicile.
Franchement, c’est nul. OK pour la contrainte de télécharger des tuiles de 56km de côté. Mais il aurait fallu au moins qu’on puisse télécharger 5 ou 6 tuiles différentes et les garder en mémoire.
Une fois qu’on a téléchargé la carte, elle est visualisable en 2 versions : outdoor ou hiver.
Viennent ensuite les cartes de chaleur. Et là, on a le choix :
- Course à pied, trail running
- Cyclisme, VTT
- Alpinisme
- Marche
- Toutes les activités trail
- Natation
- Surf
- Toutes les activités rame
- Ski de fond, ski de descente, ski de rando
- Ski/patin à roulettes
- Golf
En termes d’affichage, la carte de chaleur vient remplacer la carte topo. Ce n’est pas un écran supplémentaire. Ca peut servir à s’orienter vers un itinéraire préférentiel. Mais ça ne remplace toutefois pas le suivi d’itinéraire classique.
Ah oui, parce qu’il n’y a aucun autre outil de navigation :
- Pas de suivi d’itinéraire
- Pas de waypoints (points de passage)
Mais si on veut, on peut. Alors j’ai cherché et j’ai trouvé une solution.
Il faut une nouvelle fois faire appel au Google Play Store pour trouver une solution. Et elle s’appelle ViewRanger. Téléchargez l’application sur votre smartphone et sur la Suunto 7. Avec tout ça, vous pourrez faire du suivi d’itinéraire (c’est la photo qui illustre cette section du test). Mais ça risque de devenir sport, car vous allez être obligé de lancer les applications ViewRanger et Suunto en parallèle et de basculer de l’un à l’autre en fonction de l’information que vous voulez.
Exemple : une rando.
On commence par tracer l’itinéraire sur l’appli ViewRanger sur son smartphone. C’est pas top, car le tracé se fait segment par segment et ne suit pas les routes et chemins.
Après, il faut lancer l’appli ViewRanger sur la Suunto 7. On choisit l’itinéraire (soit des itinéraires de la communauté à proximité, soit l’itinéraire qu’on vient de tracer).
Ensuite, on lance l’appli Suunto qui assurera l’enregistrement de l’activité (la distance, le chrono, la vitesse et l’enregistrement dans l’historique des activités). On choisit le profil qu’on veut et c’est (enfin) parti.
A partir de là, l’écran de suivi d’itinéraire est sur ViewRanger. Ce n’est pas un écran ajouté après les différents écrans de donnée. Le suivi d’itinéraire n’est pas non plus ajouté sur la carto Suunto. Dans ViewRanger, les champs de donnée sont limités : 1 seul écran avec chrono, distance, d+ et d-. Si veut consulter l’allure (en trial, par exemple), il faut basculer sur l’appli Suunto. Et lorsqu’on voudra regarder l’itinéraire, il faudra rebasculer sur ViewRanger.
Bref, vous l’avez compris, c’est faisable mais c’est vraiment pas top. C’est moins bien implémenté que dwMap sur Garmin. dwMap, c’est une appli qui se télécharge sur Garmin Connect IQ et qui comble à peu près le même besoin sur les montres GPS Garmin dépourvues de suivi d’itinéraire. Sauf que les données de dwMap sont transmises dans Garmin Connect en fin de séance, ce qui fait qu’on n’est pas obligé de lancer l’enregistrement de 2 applications en parallèle.
Précision
La question ici, c’est de voir comment Suunto a géré le changement de capteur cardio optique et de puce GPS et le résultat en termes de précision.
Précision GPS de la Suunto 7
Malgré la jeunesse de l’algo de traitement des données GPS, Suunto a réussi à obtenir des résultats plutôt bons.
Le passage sous quelques arbres ne semble pas dégrader la trace GPS.
La trace GPS de la Suunto 7 n’est pas toujours parfaite, mais reste quand même plutôt pas mal. La Vantage V a plusieurs fois coupé des virages sur cette sortie, ce qui se voit tout de suite sur la distance totale mesurée : -200m. Mais la Suunto 7 se comporte à peu près de la même manière que la Fenix 6X Pro Solar.
A vélo, les traces GPS sont toujours de meilleure qualité. Alors je vous mets 1 capteur d’écran mais il n’y a pas grand chose à en tirer.
Précision cardio de la Suunto 7
Le résultat de la première sortie en course à pied n’a pas été terrible. De loin, on a l’impression que c’est pas mal, les courbres ont une forme générale similaire et elles sont assez proches. D’ailleurs, une comparaison trop rapide serait de regarder la FC moyenne sur les 2 montres :
- Suunto 7 : FC moy = 159 ; FC max = 176
- Vantage V : FC moy = 162 ; FC max = 178
Avec ces données, un testeur néophyte tirerait comme conclusion que le capteur cardio de la Suunto 7 est très précis.
Mais regardez précisément les 2 courbes. Celle de la Suunto 7 (la bleue) est en fait complètement en detns de scies, un coup au-dessus, un coup en-dessous de celle de la Vantage V, avec des erreurs instananée de 5 à 10 battements par minutes.
Pour comparer, les résultats lors d’une autre sortie ont été bien meilleurs.
Bon, il a fallu une bonne dizaine de minutes pour que la Suunto 7 se cale sur ma fréquence cardiaque. Mais après ça, la fiabilité a été quasiment parfaite, même sur des variations assez importantes 160 – 120 – 160.
A vélo, il est habituel que les résultats soient plus mauvais qu’en course à pied, du fait des mouvements de poignet qui vont perturber le travail du capteur cardio optique. Là aussi il y a 2 phases différentes. Sur les 12 premiers kilomètres, c’est complètement n’importe quoi, mais le suivi est plutôt pas mal pour la suite.
Précision de l’altimètre de la Suunto 7
On ne peut pas calibrer manuellement l’altimètre barométrique de la Suunto7, donc il est normal d’avoir des altitudes de départ différentes sur les 2 montres GPS et le compteur vélo utilisés ce jour-là.
Mais la Suunto 7 utilise la fusion des données GPS et baro FusedAlti et il n’y a pas grand chose à redire sur le profil d’altitude de cette sortie.
Suivi d’activité quotidienne
Si le suivi d’activité quotidienne vous intéresse, ça ne va pas être si simple que ça. Ni très complet d’ailleurs. L’application Suunto ne gère pas ça et il faudra passer par Google Fit. Et non, les données de Google Fit ne sont pas synchronisées automatiquement dans l’appli Suunto.
Ca pose 2 problèmes. Le premier, c’est que les données se trouvent dispersées sur 2 applications sur votre téléphone, l’appli Suunto pour vos séances de sport et l’appli Google Fit pour l’activité quotidienne. Le deuxième, c’est que Google Fit ne fait pas tout. On y trouve :
- Le nombre de pas
- La distance parcourue
- Les calories brûlées
- Les points cardio
- Les minutes actives
- La fréquence cardiaque
- Le guide pour faire des exercices de respiration
Il manque le suivi du sommeil et les étages gravis. Apparemment, on peut faire du suivi de sommeil avec l’application Sleep as Android, mais cette appli n’est pas dispo avec un iPhone.
A partir du widget Google Fit, on peut visualiser directement sur la montre :
- 1er écran : minutes actives et points cardio
- 2e écran (après un clic) : pas, distance, calories, fréquence cardiaque
La fréquence cardiaque est affichée sous forme de graphique sur les 8 dernières heures, avec en complément la valeur de fréquence cardiaque au repos.
Le graphique n’est vraiment pas terrible, avec régulièrement des trous. Visiblement, ça vient du fait qu’il n’y a qu’une seule mesure prise toutes les 15 minutes. Malgré ça, la FC au repos est toujours conforme à celle relevée par la Garmin que je portais sur l’autre poignet.
Montre connectée
Sur le papier, Wear OS apporte beaucoup de fonctionnalités :
- Lecteur de musique
- Paiement sans contact via Google Pay
- Calendrier
- Météo
- Magasin d’applications
Dans les faits, le tableau n’est pas idyllique.
Commençons par le lecteur de musique.
L’application Spotify n’est ni plus ni moins qu’une télécommande sur la montre de l’application Spotify sur votre smartphone. Essayez de partir courir sans votre téléphone et vous verrez que vous ne pourrez pas écouter de musique. L’appli Spotify sur Wear est nulle et ne permet pas de télécharger des playlists dans la mémoire de la montre.
Il n’y a pas d’application Deezer sur le Google Play Store. Comme ça, c’est vite réglé.
Je sais qu’on peut transférer des fichiers mp3 sur Wear OS et écouter de la musique offline, puisque je l’ai déjà fait avec les Casio WSD-Fxx. Hé ben ce n’est pas possible avec la Suunto 7. Normalement, on devrait pouvoir brancher la Suunto 7 sur un port USB d’un ordinateur et copier-coller des fichiers mp3 comme on le ferait sur n’importe quel lecteur mp3. Mais là, ce n’est pas possible. C’est verrouillé, on ne peut rien transférer comme ça.
Je ne me suis pas avoué vaincu et en passant via 2 applications (NavExplorer et WearMedia), 1 programme sur mon ordi (WinSCP) et 1 tuto en espagnol, j’y suis arrivé. Mais bon, ça ne devrait pas être aussi compliqué.
Enfin, Google Play Music fonctionne. Il faut télécharger l’appli Play Musique sur le téléphone et sur la montre et quand on a un iPhone, ben c’est assez chiant à configurer, puisqu’on est obligé en passer par le site web sur un ordinateur et l’installation en prime du programme Music Manager.
Conclusion :
- Probablement super si vous utilisez un téléphone Android et Google Play Music
- Impossible si vous utilisez Deezer
- Galère dans tous les autres cas
Ce qui est super, c’est que les contrôles de lecteur apparaissent automatiquement sur l’écran de la Suunto 7 dès qu’on lance une appli multimédia sur son smartphone. Lancez YouTube, Spotify ou Deezer (oui oui, Deezer aussi, même sans appli sur la montre) sur votre smartphone et les contrôles apparaissent automatiquement sur l’écran de la Suunto 7. Top !
Dans la configuration du paiement sans contact, il faut définir un code (qui peut être des chiffres ou une forme à tracer sur l’écran). A partir du moment où vous retirez la Suunto 7 de votre poignet, l’écran se verrouille et empêche l’accès à Google Pay (et à tout le reste aussi). On réactive l’écran tactile avec le code, sachant qu’il ne sera plus redemandé tant qu’on porte la montre.
Mais attention, car la liste des banques compatibles en France est encore plus restreinte que celle de Garmin Pay. En gros, il y a Fortuneo, Boursorama et Max, c’est tout.
L’assistant Google est un peu tout pourri. Pourtant, la détection vocale du français fonctionne très bien pour dicter des notes. Mais c’est super dur d’arriver à tirer quelque chose de l’assistant Google en français. Et quand ça marche, c’est super long, autant sortir son smartphone. Mais ça fonctionne, si vous êtes prêt à attendre 34 secondes pour savoir quelle est la capitale du Zimbabwe (.
La montre est parfaitement autonome pour le téléchargement des applications sur le Play Store. Il suffit qu’elle soit connectée au Wifi et on peut tout faire depuis l’écran, pour peu qu’on n’ait pas de trop gros doigts pour taper sur le mini clavier sur la Suunto 7. Au pire, on peut utiliser la reconnaissance vocale.
Dans le cas de l’utilisation d’un iPhone, on reçoit les notifications sur la Suunto 7, on peut afficher le détail ou les supprimer. L’intégration est bien fite, puisque la notification est supprimée du téléphone lorsqu’on la supprime sur la Suunto 7. Avec un smartphone Android, on peut en plus y répondre depuis la montre. Mais pour le coup, c’est à Apple qu’il faut en vouloir, pas à Google.
Je ne sais pas si c’est lié au même problème de compatibilité, mais j’ai souvent souffert de déconnexions entre la Suunto 7 et mon iPhone. Et malheureusement, la reconnexion n’est pas toujours automatique. Je dirais que j’ai eu à faire une reconnexion manuelle à peu près une fois par jour. Il faut à chaque fois lancer l’appli Wear OS sur le téléphone et cliquer sur la notification de déconnexion sur la montre. L’avantage, c’est qu’un incone en haut de l’écran indique quand la montre n’est pas connectée, c’est déjà ça.
Les meilleures applications à télécharger sur la Suunto 7
Ca fait partie des petits plaisirs que découvriront ceux qui ont choisi la Suunto 7 pour ses qualités de montre connectée. Et de toute façon, on est obligé de passer par là pour pallier aux lacunes de la Suunto 7. Mais au moins, j’ai pu valider dans ce test qu’on peut trouver une réponse à tous les besoins sur le Google Play Store :
- On dit qu’il n’y a pas de suivi d’itinéraire sur la Suunto 7 ? On peut télécharger ViewRanger
- On dit qu’il n’y a pas de suivi du sommeil sur la Suunto 7 ? On peut télécharger Sleep as Android (Android only)
- On dit qu’on ne peut pas connecter de ceinture cardio sur la Suunto 7 ? On peut télécharger Ghost Race (pour utiliser un capteur externe, même Stryd)
Et sinon, voici quelques applications intéressantes (j’irai pas jusqu’à dire qu’elles sont toutes utiles) à télécharger :
- Google Notes
- WhatsApp, FB Messenger, Instagram (Android only)
- YouTube
- Spotify
- Google Maps
- Boussole
- 2048 (le célèbre jeu)
- Wake up well (alarme intelligente basée sur la détection des cycles de sommeil)
L’application Strava existe en téléchargement mais elle est tellement limitée qu’il vaut mieux utiliser l’appli Suunto.
Conclusion
La Suunto 7 est une vraie smartwatch, pas juste une montre GPS avec un écran OLED comme la Polar Ignite. Ce n’est pas une montre GPS pour triathlète ou marathonien qui cherche à passer en-dessous de 3h30. On peut faire beaucoup beaucoup de choses avec, mais c’est au prix d’une complexité importante, voire même d’une complexité qui dépasse ce qui est acceptable pour que ça reste utilisable dans le cadre d’une utilisation sportive (exemple du suivi d’itinéraire).
La cartographie ne sera jamais au niveau de celle des Fenix 6 Pro. Pour le reste, il suffirait de quelques améliorations pour qu’elle soit à un niveau intéressant pour le sportif connecté : à charge de Suunto de permettre la personnalisation des écrans de donnée des profils sportifs ; à charge de Google d’activer le suivi du sommeil et d’intégrer d’autres plateformes de musique (Deezer et Spotify).
A 479€, la Suunto 7 est vendue à peu près au même prix que l’Apple Watch 5 (non cellular).
Personnellement, j’opterais pour la Suunto 7 face à n’importe quelle montre connectée Samsung ou sous Wear OS. Probablement pas face à l’Apple Watch ou la Suunto 9 Baro (qui répond plus à mes attentes).
La Suunto 7 ne rivalisera pas avec les Fenix 6.
La Suunto 7 n’enchantera pas les adeptes des traditionnelles montres GPS Suunto.
Est-ce que cette Suunto 7 est un test pour éventuellement développer une nouvelle gamme de montres connectées ? Après tout, l’Apple Watch est la montre la plus vendue au monde. C’est bien la preuve qu’il y a un marché pour ce genre de montres connectées. Je pense quand même que c’est un pari stratégique pour combler les 2 années à venir. Mais rien ne dit que Suunto ne va pas développer en propre de nouvelles fonctionnalités connectées pour ses montres GPS, ce qui aboutira à terme à l’abandon de Wear OS. Pas certain qu’il y ait une Suunto 7 V2 un jour.
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