Il annonce un plan d’urgence pour l’hôpital public limité à la revalorisation des heures supplémentaires, l’attribution d’une prime aux soignants, et la revalorisation des carrières sans plus de précision.
Emmanuel Macron a tellement fait de promesses dans le passé, pour mieux faire avaler le contraire, qu’il est difficile de croire à la rédemption de ce menteur professionnel.
Rien dans ce plan sur les salaires ni sur l’augmentation des postes, ni sur les budgets affectés aux établissements, ni même sur la retraite de ces mêmes soignants.
L’ampleur de la pandémie et la mobilisation formidable des personnels soignants rendent de plus en plus insupportable le démantèlement du service public de Santé.
Il y a quelques semaines à peine les infirmières, les médecins, les personnels des services publics étaient mobilisés, vent debout dans la rue, contre la réduction des crédits pour la Santé, pour des salaires décents, pour défendre les retraites ; la seule réponse qu’ils ont obtenue c’est la répression.
Il y a quelques jours à peine, la majorité parlementaire d’En Marche a voté un budget rectificatif sans un sou de plus pour l’hôpital public.
Emmanuel Macron, comme ses prédécesseurs aura des comptes à rendre.
Section de Sète du PCF