L’opération de Conor approche, Sean devient de plus en plus nerveux et envoie son poing dans la gueule du père d’un gamin s’étant moqué de l’handicap de son fils. La réaction est certes un peu excessive mais tout à fait normale. Maintenant à quoi s’attendait Sean ? Qu’on lui dise quel beau bébé il a ? Non, mais là il n’a pas vraiment réfléchi. Seule cette histoire aurait suffi car on ne peut que se mettre à la place de Sean. Mais pour expliquer son comportement on alourdit l’histoire avec une série de flash backs mettant en scène Sean dans son enfance. Le premier flash back tombe comme un cheveu dans la soupe et on a dû mal à comprendre ce qui se passe. Ensuite on comprend mieux qu’il s’agit du jeune Sean mais la première scène FB est très déroutante dans sa mise en scène. Ainsi Sean avait un “ bec de lièvre ” quand il était enfant ce qui l’a beaucoup marqué et visiblement poussé à devenir à l’âge adulte un brillant chirurgien esthétique. Dommage que ça sorte de nulle part avec plusieurs incohérences. Ainsi, les techniques chirurgicales, il y a plus de 30 ans n’étaient pas les mêmes qu’aujourd’hui et Sean devrait au moins avoir une petite cicatrice. Hors son visage a toujours été parfait. On peut imaginer qu’il a rectifié le tir par le suite mais bon, ça paraît assez improbable. Deuxièmement, Sean nous dit vouloir mettre d’être derrière lui l’horrible gamin qu’il était mais pourtant il a gardé des photos de cette époque dans une vieille caisse en carton. Le plus intéressant dans cette intrigue c’est finalement les interrogations de Julia sur l’opération, ses craintes et surtout l’attitude hautaine et méprisante des trois médecins, y compris celle de Sean et de Christian lors de la réunion pré opération.
Michelle et Burt ayant disparus de la surface de la Terre, Christian voit revenir dans sa vie une vieille connaissance. Madame Grubman est de retour pour la toute dernière fois. Elle lui demande non pas un nouveau lifting, mais de s’occuper de son cadavre car sa mort approche à grand pas. Plutôt macabre comme proposition. Une histoire au fond extrêmement triste nous montrant jusqu’où la vanité et la recherche de la jeunesse éternelle peut conduire une femme. Elle en est réduite à se faire lifter même après sa mort pour paraître parfaite lors de l’exposition du corps. Mais pas de chance, madame Grubman s’étant tellement souciée de sa propre apparence et en fait d’elle même, personne n’est là pour admirer son joli visage et personne ne vient le pleurer lors de son enterrement. Le personnage est plus pathétique que jamais mais le trio avec Christian et l’infirmière fonctionne bien avec de bonnes répliques surtout entre les deux femmes qui se chamaillent même si on sent un réel respect entre les deux. Et la prestation musicale lors du lifting mortuaire tenant plus de la tanatopractie est rétro et très classe.
Conclusion : Un épisode vraiment très atypique pour la série qui a laissé de côté son aspect sulfureux pour des histoires plus sobres et plus intimistes. Malheureusement, cela est seulement réussi à moitié. Christian et Julia s’en sortent pas trop mal, par contre on ne semble plus trop savoir quoi faire du gentil Sean et on lui pond une histoire de traumatisme remontant à l’enfance sans le moindre intérêt. Entre temps, Kimber, Matt, Burt, Michelle et James attendent dans le congélateur l’heure de leur prochaine sortie pour une nouvelle intrigue déjantée.
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