Il émerge que l'épidépidémie du coronavirus n'a pas été correctement traitée. Il aurait fallu tester la population, et isoler les personnes infectées. (Méthode asiatique.) Non pas isoler tout le monde. (Une explication.) Résultat : notre système médical est saturé. Ce qui peut causer des "dommages collatéraux", m'a-t-on expliqué : il ne fait pas bon avoir une autre maladie que le coronavirus, actuellement...
Si je comprends bien ce que l'on me dit, le système médical a suivi une mauvaise pente. On m'a parlé "d'armée mexicaine". Beaucoup de gens, peu de moyens. Il est dirigé par une multitude d'agences où l'on fait carrière mais pas de médecine. Quant au médecin il se "protège" par des "protocoles" et en expédiant systématiquement ses patients aux urgences, qui, elles, font des batteries de tests inutiles ("les urgences rapportent beaucoup" m'a-t-on dit - sur le dos de la Sécurité Sociale). Finalement, tout ce qui permettait de répondre jusque-là aux situations exceptionnelles (stocks d'équipement, lits d'hôpitaux militaires...) ont été éliminés.
Le système doit changer, ai-je entendu. Car nous devons être capables de faire face à de nouvelles épidémies. Comment ? "Par le tri". Justement ce qu'il n'a pas fait.
Il y a quelque-chose de fascinant dans cette affaire. L'évolution de notre système de santé semble avoir obéi à une logique qui l'a rendu inefficace. Cette logique le conduit aujourd'hui à faire l'inverse de ce qu'il devrait. Mais, il n'est pas le seul dans ce cas. Apparemment, tous les systèmes de santé occidentaux sont dans le même état. Ce n'est pas la raison qui guide le monde, mais la mode ? Jusqu'à la crise ?