Claude Lévi-Strauss et la famille identitaire
Publié le 19 juillet 2008 par Iconophage

Bienvenue dans notre grand dossier de l’été : "choisissez votre famille
intellectuelle".
Aujourd’hui: La famille identitaire
Cela va vraiment mal lorsque vous commencez à ressembler à votre photo d'identité.
(ANONYME)
Le pitch :
Dans la famille identitaire, chacun y va de sa petite crise d’identité : Grand papa Levi-Strauss part
rendre leur dignité aux sociétés primitives tropicales car l’uniformisation de la pensée n’est pas là où on le pense. Maman Agacinzki, dans sa quête de la parité sur le plan économique et
politique réaffirme l’identité sexuelle de la femme gommée par ses grandes sœurs féministes. Épanouie par ses grossesses successives, elle Met au monde des enfants turbulents, qui très tôt
quitte le foyer familial pour revendiquer leur pensée communautaire : L’un, Didier Eribon , au grand dam de son arrière grand père nationaliste, le général Momo (Maurice Barrès), milite
en faveur des droits gays, lesbiens et transgenre. L’autre Tariq Ramadan fout le bordel dans la cité, en préconisant pour les jeunes musulmans, une lecture du Coran fondamentale et
non contradictoire avec la laïcité, malgré, entre autres, le port du voile à l’école, auquel il ne s’oppose pas et la loi sur la lapidation pour laquelle il est contre. Bref on n’y comprend
queud, dans sa règle du je.
Le général Momo, toujours vaillant, et très agacé par les allées et venue de chacun, déclare,
un soir d’exaltation : "ce qui bouge, me gêne" . Le lendemain, il fait convoquer par l’armée sa famille décomposée sur ses terres natales vosgiennes en invoquant le sang, la volupté
et la mort.
Lors de la grande fête familiale, après le défilé et la marseillaise, le cousin des caraïbes Edouard
Glissant, tempérant leur hystérie communautaire des familles, leur rappelle doucement qu’il appartient à chacun « d’être là et ailleurs, enraciné et ouvert, en accord et en errance. »
les protagonistes (l' ordre suit les apparitions dans le texte)
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