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Petit résumé de ma semaine au sein des Sàmis

Publié le 19 juillet 2008 par Anne-Sophie

Par où commencer pour vous raconter le Festival ?! Bon je crois que le mieux c’est que je vous donne mon numéro et on en parle autour d’un verre!…

C’était tellement riche et trépidant que j’en ressors épuisé mais complètement béa de bonheur… Rencontrer les peuples indigènes du monde n’est pas de tout repos ! C’est même plutôt épuisant je dirais…

Je me suis balladé avec ma caméra un peu partout, aidé de quelques volontaires du Festival (ici une photo de nous, je suis debout à droite, à faire la grimace) :

Petit résumé de ma semaine au sein des Sàmis

Photo parue avec cet article

J’ai couru à droite à gauche toute la journée avec la caméra pour essayer de couvrir le maximum d’évènements, toujours étonné par ce que je voyais dans mon écran, souvent j’ai ri et parfois j’ai été ému aux larmes. Quelques extraits:

  • J’ai été bluffé par la cérémonie du Thé, suivi d’un chant de “Throat singing” par une déesse de l’Altaï,
  • J’ai été été fasciné par la dance de guérison du vieil indien Navajos,
  • Je me suis amusé à regarder le groupe de dance et chant Sàmi Geïje, réalisé par des jeunes Sàmi,
  • J’ai été décoiffé par les chants hard-rock en “Throat singing” des mongols “Altan Urag”,
  • J’ai été touché par la pianiste Sàmi Herborg Runberg qui reprend au piano des psaumes traditionnels des Sàmis de la côte.

Et des rencontres :

  • La jeune Marja qui m’avoue qu’elle demande pardon á la Terre à chaque branche qu’elle casse ou fourmi qu’elle écrase.
  • a maman qui me dit du bout de lèvres qu’elle a changé son statut de “Norvégienne” en “Sàmi” et qui me dit qu’elle ressent comme un “soulagement” en elle…
  • La vieille femme qui vend du renne sur le bord de la route près du Festival : elle ne parle pas anglais mais m’explique qu’elle vient de couper du bois pour construire un nouveau Lavvu…
  • Le visage d’Henrik ou celui de Knut Idar, dont le charisme m’impressionait au début…et qui se sont révélé tous les 2 débordants de générosité et de gentillesse.

Enfin, comment oublier tous les moments dans le lavvu, qui m’a fait croire que j’étais d’ici et qui m’a raconté pendant 7 nuits, l’incroyable histoire des Sámis…

++ : le lien vers le site du Festival Riddu Riddu, http://www.riddu.no/


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