C'est la berezina

Par Elisabeth Leroy

Cette expression remonte aux campagnes Napoléoniennes. En 1812, lors de la retraite opérée par l'invasion ratée de la Russie, l'empereur et son armée s'étaient trouvés bloqués entre leurs ennemis et la rivière Bérézina (dans l'actuelle Biélorussie). Les soldats français avaient finalement réussi à repousser les Russes et à franchir le cour d'eau, remportant ainsi une petite victoire. Mais elle avait été obtenue au prix d'énormes pertes (45 000 morts et prisonniers) et surtout dans le contexte d'une guerre perdue. Cette dernière a marqué la quasi-destruction de la Grande Armée et la fin de l'apogée de Napoléon, si bien que la "Bérézina" est devenue le symbole d'un échec cuisant.

Cette expression remonte aux campagnes Napoléoniennes. En 1812, lors de la retraite opérée par l'invasion ratée de la Russie, l'empereur et son armée s'étaient trouvés bloqués entre leurs ennemis et la rivière Bérézina (dans l'actuelle Biélorussie). Les soldats français avaient finalement réussi à repousser les Russes et à franchir le cour d'eau, remportant ainsi une petite victoire. Mais elle avait été obtenue au prix d'énormes pertes (45 000 morts et prisonniers) et surtout dans le contexte d'une guerre perdue. Cette dernière a marqué la quasi-destruction de la Grande Armée et la fin de l'apogée de Napoléon, si bien que la "Bérézina" est devenue le symbole d'un échec cuisant.