Zaviez remarqué?
En 1932, on choisit parmi Helsinki, Rome, Barcelone et Tokyo, cette dernière pour les prochains jeux Olympiques d'été de 1940. Le Japon voulait entre autre chose faire un acte de diplomatie mondial majeur afin d'excuser l'incident de Mukden. La ville du Japon devenant la première non occidentale à accueillir les jeux.
Mais le 7 juillet 1937, la seconde grande guerre Sino-Japonaise débute. On demande tout de suite de déclarer forfait pour les Jeux à venir. Mais on attendra un peu. Croyant à un conflit court. La guerre entre Chine et Japon ne ralentira pas. Ce sont les pays visiteurs qui commencent à dire qu'ils n'iront pas. De plus, la Seconde Guerre Mondiale est sur le point d'éclater. En mars 1938, on confirme aux membres du CIO qu'on sera en mesure de tenir les Jeux. Toutefois, les militaires exigent que les constructions se fassent en bois car ils ont besoin de tout le métal possible pour se battre contre les Chinois.
1940, pas de Jeux d'été.
Et la Seconde Guerre Mondiale fait rage.
Cet été là, la France passe sous le contrôle Nazi.
1974. Seules deux villes exigent de tenir les Jeux Olympiques d'été de 1980.
Los Angeles et Moscou.
Moscou sera choisie par 19 votes.
Déjà, en 1976, à Montréal, 24 pays avaient choisi de boycotter les Jeux devant l'acceptation de la participation de la Nouvelle-Zélande, qui avait participé à un tournoi de rugby en Afrique du Sud sous Apartheid. La moitié de ces mêmes pays, 12, allaient aussi boycotter les jeux de Moscou de 1980.
Les Soviétiques envahissent l'Afghanistan le 24 décembre 1979. Jimmy Carter, aux États-Unis ne digère pas du tout le geste. Il donne un ultimatum à l'URSS de se retirer de l'Afghanistan avant le 20 janvier 1980, sinon personne des États-Unis ne se rendra à leurs Jeux.
Les Jeux de Moscou de 1980 présenteront la plus petite délégation de pays depuis 1956. 80 pays seulement. Parmi lesquels, 7 y faisant leur première apparition: L'Angola, le Botswana, Chypre, la Jordanie, le Laos, le Mozambique et les îles Seychelles.
On parlera, dans le futur, des Jeux les plus chimiques, puisque relativement sans supervision internationale de la plupart de pays phares dans le domaine de le supervision du genre.
Des Jeux fantoches.
Puis, 2020.
La semaine dernière, Tokyo, encore, a semblé dans un monde parallèle au nôtre.
Mercredi soir, on a fait voler un avion transportant la flamme olympique et on a traité la chose en grande pompe.
a) En train de ramener des citoyens chez eux dans l'urgence.
b)En train de ravitailler des gens prisonniers de pays qui ne sont pas les leurs et qui ne sont pas en mesure de retourner chez eux.
c) En train de tout simplement ne pas voler.
Tout ça en raison du coronavirus qui ronge la planète actuellement. Le Japon comme ailleurs.
Il y avait cet avion avec une flamme olympique dedans. Non seulement pas tellement sympathique au niveau de l'empreinte écologique, mais aussi tout en déni face à la simple tenue des Jeux. On sait qu'ils ont coûté 17 milliards. C'est tout à fait normal de penser qu'on ne se presse pas pour les annuler (car on ne peut pas reporter ce qui est préparé depuis 10 ans).
Mais cette marche à l'aveugle a été un couac dans l'harmonie symphonique mondiale.
Les Jeux n'ont lieu qu'en juillet et août, certes. Et je crois que je ferais aussi comme eux. Ne voulant pas croire à la catastrophe de 17 milliards qui serait flambée pour rien. En images c'est absurde.
Reste que même ils choisissent de les tenir, est-ce que les pays voudront y aller?
Au Japon même on est divisés. La moitié ne veulent pas que le monde entier viennent carrément les empester au sens propre. Et l'autre veut que l'investissement rapporte et ne plonge pas le pays dans le trou.
Que tout ça ne deviennent que lettre morte.
Pour le pays hôte, ça s'enligne aussi pour l'être.
Quand un camion vous fonce dessus, vous pouvez choisir de regarder ailleurs.
Eux pensent être capable de faire un pas de côté à temps.
Pour le moment, ils regardent aussi ailleurs.
Hier, la fédération nationale des États-Unis de Natation et celle de l'athlétisme a demandé