Emmanuel Macron, avec un ton martial, a déclaré la guerre. Mais au-delà de l’esbroufe il y a la réalité.
Malgré les promesses répétées de l’exécutif, les équipements n’arrivent encore qu’au compte-goutte pour le personnel médical ainsi que pour les autres professions à risque, et ces équipements sont rarement les modèles les plus protecteurs (masque FFP2).
Non seulement l’anticipation a été défaillante, mais des fautes politiques ont été commises, notamment en 2011, lorsque le gouvernement de Sarkozy a considéré que la France n’avait pas besoin de constituer un stock d’état des masques FFP2.
Hélas, les gouvernements qui ont suivi avec Hollande et Macron sont restés sur la même logique.
Quand on sera sorti de cette crise, il faudra rendre des comptes.
Section de Sète du PCF