Je ne sais plus si je vous en ai déjà parlé mais la lecture occupe quelque place dans ma vie. A l'intérieur de cette place trônent en majesté une cinquantaine de livres. Et parmi ceux-ci, beaucoup de la collection Le Bien commun, chez Michalon.
Plusieurs des livres qui ont compté pour moi furent des introductions à d’autres, sésames vers des univers qui iront remplir ma vie et les étagères.
La collection Le Bien commun a parfaitement et à plusieurs reprises rempli cet office.
Comme souvent c’est un peu par hasard que je suis tombé dessus.
Cherchant à me renseigner sur quelque auteur sans forcément chercher à en emprunter un tiers de l’intégrale en une fois à la médiathèque – travers dans lequel je tombe et retombe fréquemment alors que j’en retire souvent plus de frustrations que de connaissances – j’ai mis la main sur l’un des ouvrage de la collection.
Je crois me souvenir qu’il s’agissait de celui sur Burke, rédigé par Patrick Thierry.
Dévoré en moins de temps qu’il ne m’en m’aurait fallu pour parcourir toutes les pages introductives du tiers de l’intégrale, j’y avais trouvé à la fois ce que j’y cherchais – à savoir une présentation claire, synthétique et large, dans un format pourtant ramassé, de l’auteur – et ce à quoi je ne m’attendais pas : retrouver le nom d’Antoine Garapon.
Ce monsieur est entré chez moi par l’intermédiaire des ondes en modulation de fréquences, en sa qualité de producteur d’une émission de France Culture dont j’ai longtemps été fort client : Le Bien commun.
(Maintenant que j’y pense, j’aurais peut-être pu faire le lien.)
Il m’arrive encore de l’écouter mais moins souvent qu’avant, moins souvent que je ne le devrais, sans doute.
Toujours est il que sur la valeur de son nom et de la qualité du petit livre sur Burke, je suis revenu voir du côté de la collection qui m’a vite fidélisé sur la base d’une triple qualité :
- son prix, modique, soit 10€ à l’état neuf sachant qu’il s’en trouve régulièrement d’occasion chez Gibert, sis au n°26 du boulevard Saint-Michel, 75006 Paris.
- sa qualité constante, à savoir de présenter un auteur, un texte, ou un concept plus rarement, de manière claire, synthétique et large, dans un format pourtant ramassé.
- son parti pris de l’analyse sous l’angle, large, du juridique (je confesse une appétence coupable pour la forme de pensée juridique, mais peut-être y reviendrai-je).
Parmi tous ces achats j’ai une pensée particulière pour le livre consacré à Chaïm Perelman, écrit par Stefan Goltzberg et qui m’a présenté une pensée, celle de Chaïm Perelman, donc, sans doute l’une de celles qui m’ont le plus charmé ces cinq ou six dernières années.
Récemment, alors que les librairies étaient ouvertes, je m’y suis procuré un petit ouvrage portant sur les droits de l’homme et, le feuilletant, j’ai découvert que le même Antoine Garapon avait publié dans la collection La République des idées, au Seuil (collection dans laquelle était publié, mais vous l’aurez deviné, le petit ouvrage portant sur les droits de l’homme).
Il se trouve que La République des Idées est elle-même conséquemment représentée dans mes étagère et a eu beaucoup d’importance dans mon développement intellectuel.
Il y a là sans doute matière à développer mais le temps presse et votre patience s’use.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble