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François Fillon pourrait effectuer une déclaration de dernière minute dimanche soir pour débloquer d'ultimes votes pour la réforme des Institutions.
Ces derniers jours, il est beaucoup question de réformes électorales. La proportionnelle aux législatives est sur la scène. La réforme des régionales revient aussi souvent sur la table.
Ce climat nuit à la sérénité des débats face à un enjeu majeur. C'est une semaine difficile avec deux décisions qui vont laisser des traces : le CSM et Outreau, l'arbitrage Tapie.
Dans ces deux cas, la "France d'en bas" est choquée par des issues aussi "prévisibles de continuité". La rupture attendue n'est plus au rendez-vous manifestement.
Par ailleurs, le pouvoir prend à la légère les effets de l'inflation qui ronge le pouvoir d'achat des ménages. Il ne faut pas sous-estimer l'impact du "gagner plus" dans la victoire de mai 2007.
C'est un climat politique pesant qui s'installe. La seule chance de la majorité présidentielle réside dans l'incapacité de l'opposition à émerger de façon organisée. Mais enfin, l'écart entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal se réduit dans les sondages.
C'est le moment choisi par François Bayrou pour réinvestir le débat insitutionnel et dénoncer les "pressions".
Ce qui est sûr c'est que cette réforme des Institutions sera votée dans une ambiance peu honorable.