Ce samedi 14 mars 2020, le Premier Ministre Édouard Philippe a annoncé la fermeture des lieux de divertissement & culturels, des espaces sportifs, des restaurants… Oui, la France est mise à l’arrêt sans délai de préavis et sans perspective de date buttoir suite à la pandémie du virus Covid-19.
Covid-19 : on fait quoi maintenant quand la ville est ralentie ?
Alors que les belles journées printanières s’annoncent et que l’hiver prend fin, comme toute bonne citadine, mon planning sur Avril-Mai était déjà en projet. Aller à la salle de sport pour me préparer pour les vacances estivales ; partir en week-end prolongé, faire les expositions du moment. Mais surtout, profiter des terrasses pour “chiller” entre amies. Voilà donc toute une prévision qui s’effondre.
Et il faut bien se l’avouer, je ne suis pas certaine que Netflix sera suffisant pour me divertir entre télétravail VS lutter pour faire mes courses alimentaires quotidiennes… Puis, tout le reste. Et pour cause. Le Covid-19 est un virus que les experts médicaux tentent d’analyser afin de trouver une réponse sanitaire globale et efficace pour le ralentir. Sauf que cette période de “confinement” social, n’a pas encore dévoilée toutes ces facettes et mis toutes les cartes sur table. Il est certain que les mauvaises annonces tomberons prochainement.
Paris – Dans 1 mois, 2 mois, 3 mois,… ?
Alors voilà, je suis plus présente sur Instagram, je réponds à tous mes mails professionnels. Je fais du sport à la maison et je n’ai plus ce fantasme farfelu d’apprendre la salsa … Mais que faire pour m’occuper encore plus, moi cette hyperactive ? Lire, écrire, se nourrir (littéralement et culturellement), échanger ensemble “sans se toucher”, rire, “bader”,… Oh, et ne plus mettre les pieds dans les transports en communs, ni au bureau.
Franchement, c’est qu’on est devenu accro à cette vie urbaine, citadine, très “consommée”. Réapprendre à ralentir quand on a toujours connu et aimé la vitesse ? Quel challenge ! Certains trouverons une paix intérieure soudaine ; pour les autres il “ne se passera rien”. Alors bon, dirons-nous que pour tuer le temps, c’est une affaire entre “vous et rien que vous” ? Enfant(s), mari, travail : sont-ils enrobés psychologiquement dans la vie quotidienne d’un individu afin d’induire une autosuffisance psychique ? “Surtout quand il n’y a plus de loisirs à pratiquer ?” Enfin, faut-il se résigner et patienter sagement sans regarder à l’horizon ? Honnêtement, je laisse la porte grande ouverte et je verrai bien comment réagir jour après jour à cette situation particulière. Le débat de conscience est ouvert en commentaire 🙂.