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La meilleure façon de marcher est celle du flamant rose, Diane Ducret

Par Maliae

La meilleure façon de marcher est celle du flamant rose, Diane DucretRésumé : La loi de Murphy n’est rien comparée à la loi d’Enaid : tout ce qui est susceptible de mal tourner tournera plus mal encore qu’on aurait humainement pu le prévoir.
Après avoir été quittée à Gdansk par téléphone, Enaid se rend à l’évidence : les fées qui se sont penchées sur son berceau ont dû s’emmêler les pinceaux. Comment expliquer, sinon, la sensation qu’elle a depuis l’enfance qu’il lui a toujours manqué quelqu’un ? Il y a de quoi se poser des questions quand les parents adoptifs sont en fait les grands-parents, que la mère est danseuse de nuit, que le père change de religion comme de famille, que les bunkers de l’ETA servent d’école buissonnière. Et que l’accident d’un instant devient la fracture de toute une vie. On peut se laisser choir ou faire le saut de l’ange. Être boiteux ou devenir un flamant rose. Sur ses jambes fragiles, tenir en équilibre avec grâce par le pouvoir de l’esprit, un humour décapant et le courage de rester soi.

Avis : Enaid se fait larguer par téléphone puis reçoit un autre coup de fil, celui d’un médecin pour lui dire que sa mère biologique a un cancer. Alors on se replonge dans la vie d’Enaid, son passé et tout ce qui l’a mené jusqu’ici. Et autant le dire, la vie d’Enaid n’est pas un long fleuve tranquille. Élevée par ses grand-parents, elle ne va pas vraiment s’épanouir, d’autant plus que sa grand-mère est très cul bénie (elle va même jusqu’à faire exorciser Enaid). Enaid dans son adolescence mène une vie assez dérangée et elle ne va pas tomber sur les bonnes personnes.

Je me suis beaucoup attachée à Enaid et c’est vrai qu’elle a le don pour se retrouver dans des situations affreuses. Sa vie c’est un gros bordel et elle souffre beaucoup. Entre l’absence de ses parents biologiques, sa rencontre avec les mauvaises personnes, ses traumatismes, elle a une vie difficile, et surtout, elle veut être aimé. J’ai été inquiète pour elle, triste avec elle, et touchée par elle.

C’était touchant et dur aussi, j’ai fini le livre en pleurant. Enaid est tellement attachante, que je voulais la prendre dans mes bras. C’était aussi très bien écrit, avec un côté un peu sarcastique, j’ai ris, j’ai pleuré, j’ai ris entre mes larmes. Je n’en sors pas indemne et j’ai réellement adoré ma lecture.

En bref, c’est difficile de dire que c’était une « belle » histoire, parce qu’elle était dure malgré le ton, mais c’était une très bonne lecture.

Phrase post-itée : 
« De toute façon, sachant que celui qu’on aime est à 73% fait d’eau, si ça se trouve je ne suis pas amoureuse, juste déshydratée. »

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