Actuellement se présentant sous la bannière d’un parti indépendant, il avait été désigné par le maire d’alors Yves Jégo pour lui succéder. Et pour cause. D’un point de vue institutionnel, Yves Jégo ne pouvait non seulement plus cumuler deux mandats électifs, mais il aurait aussi décidé de céder le fauteuil de maire à son poulain James Chéron. A la condition que ce dernier lui rende le tablier le moment où aucun obstacle juridique ne s’y opposerait. L’appétit venant en mangeant comme dit l’adage, James Chéron après avoir goûté aux délices du trône n’entend plus se conformer aux termes de leur précédent deal politique. Il a décidé de se présenter aux suffrages des électeurs.
Maire depuis plus de 10 ans, pour Yves Jégo, cette fois-ci, les choses ne semblent pas si faciles pour lui. Il est opposé à son ex-dauphin qui est en dissidence avec lui. Tous deux formaient, jadis, une équipe très soudée. Hélas, aujourd’hui, ce n’est plus le cas. De surcroit les sondages ne lui sont pas favorables. Ils lui donnent des points de moins sur son adversaire qui serait en tête des intentions de vote.
La tension est donc palpable. C’est à celui qui vendra le mieux son programme qui pourra espérer le maximum de bulletins de votes au soir du décompte final.
A l’approche de la date électorale fatidique, les indécis pourraient faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre.
Hormis, cette bataille de leadership pour la mairie, il est bien de constater que la ville est fleurie et propre. La vie y semble agréable. La soirée du 15 mars situera les uns et les autres sur l’issue de ces élections. Et avec elle, le vainqueur. Les Français n’ont qu’à choisir. Entre le Premier ministre qui a décidé de recourir au 49.3 pour régler le problème de la réforme des retraites et l’épidémie du Coronavirus qui tombe à pic pour confiner la population chez elle. Ou encore entre les...