J'ai déjà évoqué les masques de bois des Tolai, mais il existait (et c'est toujours Richard Parkinson qui en fait état) des masques réalisés avec des os de la face d'un défunt, recouverts partiellement d'une pâte obtenue à partir de la noix de Parinarium laurinum et rehaussés de pigments. On adjoignait une coiffure composée de cheveux humains ou de fibres végétales. Ce masque, appelé aussi Lor, intervenait dans les distributions de monnaies Tabu lors de mariage ou de funérailles.
Mais que savons-nous de plus ? La seule source émanant de Richard Parkinson est insuffisante, et Philippe Bourgoin dans son article très complet : "Mystérieux masques-crânes des Tolai de Nouvelle-Bretagne" in Art Tribal 1, Hiver 2002 fait le point sur nos connaissances en la matière.
Il rend notamment hommage à l'anthropologue allemand Hans Damm pour son étude sur un groupe de 41 masques choisis dans les collections de Dresde, Leipzig, Hambourg et Berlin (Bemerkungen zu den Schädelmasken aus Neubritannien, 1969).
Photo 1 de l'auteure, Musée d'Ethnographie de Berlin, 2015.
Photo 2 in Meinecke G., Deutschland und Seine Kolonien im Jahre 1896, rapporté in Ph. Bourgoin 2002.