Sauce Brune & Poutine à Vie

Publié le 13 mars 2020 par Hunterjones
Ohlàlà...la panique est devenue mondiale.
Fallait pas donner la direction du bateau à Gilligan.
Donald Trump a fait un appel à la nation dans le but de calmer la population et le monde puisqu'il est à la tête de linotte de l'un des pays les plus puissants au monde et les marchés ont ensuite plongé comme jamais.
C'est que quand il n'y a personne à insulter, critiquer, intimider sur Twitter, Trump n'est pas aussi à l'aise. Il a bien souligné que les Européens n'avaient pas été bons avec la Covid19, pouvant ensuite donner libre cours au fantasme de tous les racistes sur terre: FERMER LES FRONTIÈRES. Aérienne d'abord et en provenance d'Europe, sans consulter l'Europe, ce qui a plongé tout le monde en crise de gestion internationale. Mais ne vous leurrez pas, ça vous sera compliqué aussi aux frontières. Cachez vos racines italiennes.

"Tu dis de la sauce" disait mon fils, pré-ado, quand un de ses amis, ou moi, disait n'importe quoi à ses yeux. Trump ne cesse de nous dire de la sauce. Tout le temps. Une sauce brune et bien épaisse sur nos plats santé. Plus il dit qu'eux, savent comment s'y prendre, moins on le croit. Pensez vous que Tom Hanks, Rita Wilson ou les fans de la NBA et de la LNH ont envie de lui dire qu'il a raison de penser qu'ils savent comment s'y prendre les États-Désunis d'Armérique? Les patineuses et les patineurs de la grande compétition internationale qui allait se tenir à Montréal aussi, la prudence qui tue.
On va voir les Blue Jays le 24 mars. Ira-t-on?
Trump a choisi, avant-hier, de faire de ce virus, une maladie d'étranger. Quel idiot.
Ma mère, au Mexique depuis janvier, sera mise en quarantaine à son retour le 26 mars prochain. Nous partons, je le répète pour que ce soit vrai au final, NOUS PARTONS, le 13 avril prochain. En avion. Tous les 4. Direction Freecloud. Vous ne savez pas c'est où Freecloud ? C'est pas important. Freecloud, c'est pas là où les gens sont malades. C'est là qu'on guérit. En Amérique Centrale.
C'est une île où on guérit des maux de société.

On y sera du 13 au 20 avril prochain.*
Je surveille l'actualité de très près afin de ne jamais entendre que Air Transat suspend ses vols d'avril. J'accepte la quarantaine qui suivra si nécessaire.
Il était étrange d'entendre hier une intervenante du milieu de la santé, au coeur des interventions actuelles sur la Covid19, faire un appel aux infirmières (sic) retraité(e)s pour prendre les appels du 811. Elle avait beau dire que tout était sous contrôle, sa demande sentait aussi le bateau qui prend l'eau.
Y a plus de papier de toilette chez nous (fait en Chine, halté), Bientôt faudra déféquer tout emballé.
Y a plus de Purel à mon travail, y en a plus non plus au travail de ma fille. Panique populaire.

J'ai de la difficulté avec les inquiétudes en général. Je le concède. Je ne peux m'empêcher de trouver tout ça un peu bête. La plupart trouveront tout ça approprié toute la prudence. Même moi, je réussi à trouver certaines choses fort appropriées dans ce gâchis qui promet des montagnes de gestion post-crise. Et bien d'autres gens courant après leur argent.
Venise sans touristes? Ça ne peut qu'être plus propre.
Moins de monde dans les rues?
Ça ne peut qu'être plus propre aussi.
J'ai cru deviner moins d'autos sur les routes hier.
La terre, au final, gagnera beaucoup de santé avec nos propres défis sanitaires.
De plus, le prix de l'essence chute tranquillement. Ça rend mon unité familiale moins riche, mais même ça, c'est jamais trop grave.
Pas aussi grave que Giligan au volant du navire.

Le théâtre politique russe n'en finit plus de réinventer le ridicule.
Ridicule peut aussi s'épeler V-L-A-D-I-M-I-R-P-U-T-I-N.
Mardi dernier, une ancienne cosmonaute soviétique a été forcée s'est présentée au micro du parlement Russe pour proposer une remise des compteurs à zéro pour les élections de 2024, afin de précisément replacer la crasse l'autocrate en place pour encore 8 ans. Jusqu'à ses 83 ans. Poutine éternel.
"C'est pas moi, c'est venu du parti" s'est défendu celui qui avait lancé en janvier "qu'une réforme devait avoir lieue dans le règlement du nombre de mandats qu'un président doit tenir en Russie". Selon la loi actuelle, Vlad doit quitter pour de bon en 2024.
Vlad a poussé l'odieux jusqu'à dire qu'il était surpris de la proposition. Le scénariste qui s'étonne de son écriture. Du mauvais théâtre où les fils de la couturière sont visibles depuis toujours. On a dit qu'on voulait encore Vlad, pour la stabilité du pays. 

Parlez-en à la Crimée et à l'Ukraine de la stabilité.
De la sauce brune, encore de la sauce brune.
Tant de malbouffe...
...à rendre malade.
*Je vous peuplerai du matériel ici ne vous inquiétez pas.