Mon dernier craquage…
Je suis depuis longtemps fascinée par l’univers du peintre autrichien (comme beaucoup je pense, j’ai longtemps eut le « Baiser » puis « La Vierge » affichés dans ma
chambre).
J’étais ensorcelée par ses femmes à la fois lointaines (Judith, Pallas Athenée, La Médecine) et sensuelles (La vierge, Danaé). Ses corps obéissent rarement aux exigences de l’esthétique pure : on y voit là un ventre rond, un torse décharné, un visage creux ; mais cela ne les rend que plus beaux. Il y a quelques années, j’ai eut la chance d’aller à une exposition de ses croquis érotiques à Paris. Autant ses femmes en peintures sont intouchables et distantes, des déesses du haut de leur pied d’estale ou lovées dans un sommeil lointain et voluptueux ; autant ses croquis sont un débordement des sens. On y voit se déployer multitudes de courbes, de mains, de bras, de corps nues ou drapés, dans des poses naturelles et évocatrices. Klimt célèbre le corps féminin et l’Eros. Plus tard, je me suis rendu à Vienne et j’ai pu enfin contempler de mes yeux ses peintures. Rien à voir avec les posters épinglés sur mes murs. Les teintes sont surprenantes, mouvantes, les dorures donnent vie aux décors et aux costumes ; alors même que beaucoup de ses personnages sont figés dans des attitudes classiques (même lorsque l’on considère le couple si tendre du « Baiser »). Ces fresques me dominaient de leurs dimensions impressionnantes, débordant de luxe et de volupté. J’étais émerveillée…
Mais revenons-en au tarot. Je trouve que Atanassov a très bien su apposer les reproductions du peintre et les différentes lames (il n’y a guère
que le Mat -première carte illustrée ci dessus- qui m’est un peu déçu, mais je suis très susceptible concernant ces arcanes). Les dorures sont magnifiques (même si elles ne rendent rien en photo,
désolé). Une chose intéressante : en me détachant du tarot de Marseille (qui me suit depuis quelques temps) pour m’intéresser à une autre interprétation (basée ici sur l’Art déco et l’œuvre
de Klimt), je découvre ou plutôt associe en profondeur certaines significations. L’exemple le plus frappant fut le « Monde » (Arcane XXI) : Atanassov a choisit de mettre un nue de
femme enceinte (L’Espoir I, ci contre). Et d’un coup, je me suis appropriée cet idée d’absolue, d’accomplissement. Cependant, je perds une quantité substantielle d’informations symboliques. Pour
l’heure, je continuerai d’utiliser le Tarot de Marseille pour mon travail sur le symbolisme et pour les tirages ; Le Tarot de Klimt me permettra d’approfondir sur des aspects plus
émotionnels et serviront de supports pour de futures méditations. Seul hic, le livret fournis est lacunaire, voire, je ne suis pas toujours d’accord avec les interprétations proposées, mais soit…
Les cartes sont vraiment splendides.
<!-- /* Style Definitions */ p.MsoNormal, li.MsoNormal, div.MsoNormal {mso-style-parent:""; margin:0cm; margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:12.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-fareast-font-family:"Times New Roman";} @page Section1 {size:612.0pt 792.0pt; margin:70.85pt 70.85pt 70.85pt 70.85pt; mso-header-margin:36.0pt; mso-footer-margin:36.0pt; mso-paper-source:0;} div.Section1 {page:Section1;} -->