Le chiffre total s'élève à 9.161 cas, soit 73 de plus qu'en 2018. Le nombre de plaintes en rapport avec de potentielles violences domestiques est de 82.207, soit 4.725 de plus qu'en 2018 selon l'agence de la police nationale japonaise.
Parmi les cas traités, 8.168 (90%), étaient des agressions en incluant celles n'impliquant pas de blessures. Le rapport relève également 3 meurtres et 110 tentatives de meurtres. 80% des victimes étaient des femmes, 80% des agresseurs étaient des hommes et la majorité des victimes et des agresseurs étaient dans leur trentaine. Le nombre d'hommes victimes de ces violences à triplé depuis 2014 pour atteindre 17.815 personnes.
La quantité de plaintes pour harcèlement s'élève à 20.912, soit 644 de moins qu'en 2018 : un représentant de la police nationale indique que cette diminution est attribuée à une réglementation stricte suivie par la population. Il indique cependant que les jeunes sont de plus en plus victimes de "revenge porn" (diffusion d'images ou de vidéos à caractère sexuel sans l'accord de l'individu) avec 1.479 plaintes déposées principalement par des femmes dont 376 avait moins de 20 ans. Ce constat fait l'objet de nombreux commentaires sur les réseaux sociaux. Sur twitter le Modern Tokyo Times concède que le taux de criminalité est en baisse mais déplore l'augmentation des abus sur mineurs et de la violence conjugale.
@the_tanukist rappelle qu'au Japon une femme est tuée par son mari tous les 3 jours et @UnseenJapanSite souligne que "la première raison des divorces au Japon est l'incompatibilité, la deuxième est relative aux violences conjugales".
D'autres commentent les articles de la presse japonaise relayant l'information : "Une de mes filles fait partie de ces statistiques, elle vient juste de partir avec son enfant d'un an" dit Tom. "Cela fait parti de la culture japonaise, comme toujours pas de problème..." ironise Indigo. Une assistance téléphonique a été mise en place par le Bureau du Cabinet (agence du gouvernement japonais responsable de la gestion des affaires courantes) afin de rediriger les victimes vers des centres de conseil. Des guichets de consultation et des brochures ont été créés par les collectivités locales et les commissariats de police.
Le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales a pris la décision de nommer des femmes aux postes de conseillés dans les centres de consultation.
D'après une enquête du Bureau du Cabinet menée en 2018, seules 2,2% des personnes victimes de violences de la part de leur conjoint prennent contact et consultent la police. Toujours selon cette enquête, 34.3% des personnes qui ne sont pas entrés en contact avec la police considèrent qu'elles étaient en partie responsable de la situation, 22.3% pensent que cela n'aurait rien changé et 22.3% estiment qu'ils leur suffisait de supporter la situation. Les Français n’ont qu’à choisir. Entre le Premier ministre qui a décidé de recourir au 49.3 pour régler le problème de la réforme des retraites et l’épidémie du Coronavirus qui tombe à pic pour confiner la population chez elle. Ou encore entre les...